Poudlard-School
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Poudlard-School est un RPG sur Harry Potter.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* |

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




« Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Empty
MessageSujet: « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* |   « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Icon_minitimeLun 6 Juil - 0:48

__ Dégage de mon paysage la blaireaude ! T’as pas ta place dans les couloirs… Ou plutôt si, mais tu en prends trop…. !

Mon cœur s’emballe. Si, comme une machine. Mon âme se durcit et mon regard se refroidit considérablement. Qui était-il pour oser me parler comme ça… ? Les yeux brillant d’une lueur criminelle, je refreinai tout de même mes pulsions meurtrières. Oui, pas de séjour à Azkaban pour l’instant… Poudlard me suffisait amplement comme prison. Enfin, comme maison. Non, je charrie… Ce château, je l’aimais. Mais parfois… les murs, noirs, de pierres, froids, me donnaient l’impression d’un barrage, d’une cage. Une cage dorée, une tour d’ivoire cependant. Belle prison… Ahem.

__ Eh toi et tes allures serpentines, serpent malfaisant, si tu ne trouves rien de mieux que de m’insulter, je préfère que ce soit toi qui t’éclipse, merci…


Je reste calme. Posée, sereine… Aherm, non, faut pas pousser mémé dans les orties quand même… Petit insolent, créature insignifiante… Tellement petit… Tellement… Tellement rien. Je le haïssais. Je haïssais tout le monde ceci dit. Mis à part ceux que j’incluais dans mon cercle privé, et encore.

Première année haut comme trois pommes, voyant encore la vie comme un conte de fée, les cheveux en brosse, les joues hâves et le teint livide. Toile d’araignée qu’il faudrait enlever au coup d’balai…, Raclure qu’on devrait éliminer au décap’tout… Ahem, non c’tait pas ça… Je m’en vais n’importe où… Bref. Ne faites pas attention. Je reprends donc le sujet là où il en était… [Sous l’tapis idiote… *sbaff*]


__ Tu sais que si je t’attaquais, là maintenant, … tu ne survivrais pas plus de trois secondes…


__ Maman…

__ Oui, c’est ça,… appelle la, tant que tu peux, poltron va.


Quoi moi… ? Haineuse et machiavélique… ? Non, pas du tout… Juste un peu. Ahem. Non, je retire ce que j’ai dit. Je suis la gentillesse incarnée…. Pourquoi ce sourire narquois …. ? Bref. De toute façon, je ne m’occuperai pas de votre avis. J’en ai bien assez du mien. Il prend tellement de place. Comme mon ego d’ailleurs… Si, enfin, vous savez, celui qui est gonflé comme une grosse bouée et qui a contaminé la moitié de Poudlard… ? Hum.

La petite friture, - oui c’est affectueux comme surnom n’est-ce pas… ? - continuait. Non, c’n’était pas que je n’aimais pas les enfants, mais celui là avait un don particulier pour me faire monter la moutarde au nez. Rapidement, il arrivait à me faire sortir de mes gonds. Surtout moi, sensible et impulsive à souhait, je ne me contrôlais pas souvent. Ni ça, ni mes sentiments qui partaient la plupart du temps en débâcle.


__ Alek ! Ramène tes fesses !


Ah… Il s’appelait Alek… Ce petit scorpion vert. Oui, c’est bizarre eein ? On passe nos journées à se détester et à cracher sur l’autre notre venin, mais j’avais toujours ignoré son nom, comme lui devait sûrement ignorer le mien. Eh bien, qu’il continue… Je n’étais pas prête de lui en faire part. Puis… Quelqu’un d’aussi… Condescendant [ahem] que lui l’interpellait. Aussi gentiment que moi à première vue… Qui se ressemble s’assemble… Hem. Je fus effleurée par l’envie de l’aider à l’y rejoindre un coup de pied au … à l’arrière–train bien rondouillard, mais… self contrôle Bella. Oui, maître Yoda. Hem…

Mais ne me contrôlant vraiment plus, je fus tentée de lui régler son compte autrement… Si vous me voyez venir… [Reculez…. >.< *tg*]. Le mordre. Oui, le mordre jusqu’au sang, pour déjà me délecter, ensuite… pour le voir pleurer devant moi. J’le voyais déjà de loin le gosse… Moi sadique… ? Oui, merci du compliment, ça me va droit au cœur… Petit cœur entre nous, qui ne battait plus… Ahem.

Non, mauvais calcul… Il aurait certainement été révéler mon secret. Je le voyais aussi d’ici clamer ma… vampirosité [hem] sur tous les toits et les cheminées. Non, hors de question. Je l’aurais brûlé vif avant cette petite tourte…Ah non mais. Re-bref. Je vais me calmer, sinon, je sens que je ne vais en faire qu’une bouchée. Donc, je repris d’un ton plus… posé et… plus doux.


__ Déguerpis de mon champ de vision le scarabée, ou je pourrais me montrer méchante avec toi… Tu es trop jeune pour souffrir... A mon goût.... En plus, si j’ai bien compris, on t’appelle. Alors remue ton derrière, m’obliges pas à le faire pour toi.

Sympathique non ? Tout dans la douceur, dans la… compréhension… Ahem. Pas de commentaires, merci. -.- Je le sais, je suis très psychologue. D’ailleurs… J’aurais pu l’être… Si j’avais été moldue… Oui, je pense que si je n’avais pas hérité d’hérédité de sorcière, je me serais convertie en psychologue… Ou en écrivain. Ou encore en poète…. Pourquoi pas… ? Culture moldue, oui, toujours. Faut rester connectée avec l’autre monde, quand même. De toute manière, la question ne se posait même pas... Heureusement ou malheureusement... ? Question existencielle.

C’était le monde où j’avais grandi, le monde où je fis mes premiers pas sur la terre et le monde où j’avais passé une majeure partie de mon enfance. Et ça, j’avais beau être sorcière, ça ne changerait jamais. J’étais née, je vivrai et je mourrai. La différence, c’est que pour naître, j’ai eu besoin de quelqu’un, pour vivre, j’ai encore besoin de quelqu’un… Et pour mourir… L’histoire nous le dira. Mais j’espère l’avenir. J’aspire à une existence longue et encourageante quand même… Quoique… On ne me définit pas maso pour rien…

Mais je n’étais définitivement plus moldue… D’ailleurs, je ne l’ai jamais été en y réfléchissant bien… Je me suis crue moldue jusqu’à mes onze ans, peut-être un peu moins étant donné que j’en fus au courant assez jeune… Mais bref, ce n’est pas non plus le sujet. Je ne devais donc pas y penser. Comme qui dirait, on ne refait pas l’histoire. On ne refait pas sa vie. On ne la choisit pas non plus. Et ça, c’est parfois bien dommage.

Qu’est-ce que j’ai ce soir à me plaindre tout le temps… ? Raah, c’est certainement ce tordu de Serpentard de première année qui m’a foutu le moral dans les baskets… Celui-là alors… Il est hors concours chez mes ennemis… Ou le classer, à quel grade… That is THE question. Bon, je m’égare encore.

Il partit donc. En courant, comme un lapin effrayé détale devant les phares d’une voiture. Oui, va-t-en, ça vaudra mieux pour toi... Je me retrouvai de nouveau seule. Voilà ce qui ponctua ma journée d’aujourd’hui. Perturbations causée par un mioche de onze ans… Comme quoi, un rien, même un asticot pouvait me déstabiliser. J’étais de nature assez fragile, oui, je l’ai déjà dit, je le sais, mais je me répète… Zut. J’aime pas me répéter… Quoiqu’en disant ça, j’me répète encore… Hem.

C’est pas grave. Je vais continuer. De toute façon, je vous l'ai déjà dit, si je ne m'abuse... Je me contrefiche de votre avis personnel. Je n'aime personne. Enfin, presque personne... Quelqu’un envahit mon esprit. Assaillit mon esprit serait plus exact. Désireuse de prendre l’air, pour me… détendre, je sortis. Je dévalai les marches du grand escalier pour franchir ouvertement le portail d’entrée. Les marches… Il y en avait plus de quatre cent. Je les avais comptées lors de ma première année à Poudlard. Oui, maso, moi ? Un peu siphonnée ? Ravagée du ciboulot ? Je sais aussi, et j’en suis fière.

Je sortis donc. Courant à une vitesse que je ne me connaissais pas auparavant, oui, oui, avant d’être… transformée à mon insu. … « Mosntruosifiée » plutôt… Je le voyais comme ça au départ. Même si depuis, j’avais appris à vivre avec et à l’aimer. J’aimais cet état, en effet. Je suis folle, je suis folle, je suis folle. Pourquoi se leurrer ? Qui essayer de leurrer d’ailleurs… ? J’étais seule à être maître de moi-même, mais je n’arrivais pas encore à me contrôler… C’est triste. Déplorable. Enfin… Quand je dis « seule »… C’est un bien grand mot. J’avais toujours eu cette impression de ne pas être seule en moi. [Deux en un, total. *sbaff*]. Ma petite voix, elle me guidait, pas toujours sur le bon chemin, j’étais bien placée pour le savoir. Mais c’était injuste. Tellement injuste. Elle me guidait, elle m’envahissait, me contrôlait, et je subissais. Je subis encore. Pourquoi… ? C’est injuste. Je m’en serais bien passée. Enfin.


__ Bella… ? Que fais-tu dehors à cette heure-ci… ? Etant préfète, je te pensais un peu plus à cheval sur le règlement que certains… Serpentards…


Oh, non. Quelqu’un… Quelqu’un ? Qui ? Intriguée et répondant présente à mon nom [le bon toutou.. ], je me retournai prestement, pleine d’espoir. Espoir ? Qu’espérais-je ? Vous aimeriez le savoir n’est-ce pas ? J’espérais quelque chose… Ou plutôt… Quelqu’un. Qui ? C’est encore une question. Ma princesse… Edéis Mclevan. Une fille aussi belle que mystérieuse. Une fille aux yeux aussi mélancoliques que pleins d’étoiles. Une fille… Une fille de Serpentard, mais n’ayant pas toujours leurs mêmes idées de sangs purs. Une fille que j’aimais. Une fille que j’aimais plus que moi. Que j’aimais plus que tout. MA princesse. Je souligne le « MA » d'ailleurs. Possessive, moi ? Oui, beaucoup. Et jalouse également. Mais c'est c'qui fait mon charme... Non ? Elle était si belle, si gentille, si douce, si… Tellement… Tellement tout. Je craignais tant que quelqu’un me la prenne. Mais jamais. Jamais au grand jamais, je ne laisserai quelqu’un me remplacer auprès d’elle. Quoi ? Oui, je l’aimais. Je l’aime. Comme le sang, elle m’était si précieuse. Mon oxygène, Ma vie, ma romance, mes ailes. Je l’aime. [Oui, je crois qu’ils ont compris Bella… -.-]

Ah, mais je ne me lasserais jamais de le répéter. Jamais. D’ailleurs, que celui qui veut me faire taire s’avance, je lui règle vite son compte… Non ? Alors tais-toi petite voix insolente. Bref. Non, ce n’était pas ma princesse. Pour en revenir au sujet. Je fus déçue. Un peu. Mais d’un autre côté, si elle me voyait rôdant dans la forêt comme une assassine en quête d’une proie à saigner… Elle me fuirait… Sans nul doute… Arf, vous l’aurez compris néanmoins… Lorsque l’on prononce le doux prénom d’Edéis, mon esprit se liquéfie littéralement, et mon cœur qui ne bat plus… J’ai parfois l’impression qu’il se remet en route… Juste battre… Juste battre pour elle…

Et moi, je ne voulais pas qu’elle fuit. Je ne voulais pas qu’elle ait peur de moi. Tout sauf ça. Ce serait sincèrement… Horrible. Abstrait. Je n’arrive même pas à l’imaginer. Ma princesse… Je l’aime. [Oui, je me répète encore… Mais tant pis. Pour une fois…] Lire de la pitié, du dégoût ou encore de la peur dans son regard en se posant sur moi… Je ne voyais rien de pire. Pour moi. Non, je l’aime, mais c’était un amour qui différait de celui que je portais sur Jaja. Ou sur Alex. Ou encore Caleb. Je l’aimais d’un amour tout aussi fort, mais… différent. Comme moi. Je l’aimais comme j’aurais pu m’aimer si j’avais été en droit de me juger. Elle était moi. Elle était tout. J’avais tellement envie que ce sentiment soit réciproque…

Bref, redescends sur terre Bella s’il te plait. Et ne laisse pas ta cervelle, ramène la nous veux-tu… *tg petite voix* Ahem. Reprenons. Une lueur de déception cette fois-ci, brilla dans mon regard. Un élève. Déjà, ce n’était pas Rusard ni autre. Ah oui, je m’estimais tout de même heureuse de ne pas être tombée sur un professeur, ou dans le genre… Au moins, je n’aurais pas d’ennuis cette nuit-là. Du moins, osais-je l’espérer. L’élève qui m’avait accostée donc, je le connaissais. Fatalement puisqu’il avait prononcé mon nom. Un jeune garçon, Serdaigle, en quatrième ou cinquième année, je ne sais plus exactement. S’il fallait retenir les fiches d’identité des élèves à Poudlard… Je me serais amusée. Ironie… Je ne connaissais rien de lui quasiment. A vrai dire, son nom et son visage… Le reste m’était inconnu. Ceci dit, je ne cherchais pas à m’en faire un ami ni même une relation longue durée, alors… Tout cela m’importait peu. Franchement…


__ Tu ne te souviens déjà plus de moi… ?

__ Non, pardon. Enfin, si, mais… Ton nom… ?

__ Peu importe.

__ On est bien d’accord.


__ Tu es Bella Steward ? J’ai souvent entendu crier ton nom dans les couloirs du quatrième étage… Tu es à Poufsouffle c’est bien ça ? Et… tu cherchais quelque chose ? Tu attendais quelqu’un… ? Tu attendais… Edéis peut-être ? Tu attendais Jason ? …

De quoi je me mêle… Manquait plus que ça… Des fouines désinvoltes à Poudlard en ces temps-ci ? Curieux...


__ Je t’en pose moi des questions… ?


Lui répondant avec un sourire semi-railleur sur les lèvres, je me trouvais encore trop gentille. J’étais bien conciliante encore… J’aurais pu lui dire « occupe toi de tes citrouilles et laisse moi gérer les miennes… ». Les hippopotames auraient été bien gardées... Hein ? Ah non, c'est les vaches... Pardon. Ahem. Mais non. Je décidai que j’avais assez déversé de venin pour aujourd’hui, face au petit serpent portant le nom d’Alek. Ce fut donc d’un air complètement indifférent et détaché que je lui répliquai.

__ Puisque tu en parles cependant… Non, je n’attendais personne. Je n’attends jamais personne… Surtout dans la forêt à cette heure… Certains respectent bien trop le règlement intérieur pour l’enfreindre… Quant à ceux qui osent…, ils ont bien mieux à faire que de retrouver une misérable Poufsouffle dans les bois…


__ Auto dévalorisation ça s’appelle. Arrête moi ça tout de suite.

Baissant les yeux, je lui avouai donc ce qui me tracassait depuis le début de la soirée. Etrange non ? Parler à une oreille étrangère… ? A quelqu’un dont on ne connait que le visage ? Ne faut pas croire… Mais de temps en temps, étaler sa vie à quelqu’un d’extérieur… ça soulage. Parfois j’ai bien dit. Je ne me confie pas non plus à n’importe qui. Pas au premier venu bien évidemment. Je ne suis pas sotte à ce point là. Et de toute façon, si je l’étais, trop secrète pour vouloir que tout Poudlard soit au courant de mes déboires. Amoureux ou pas. Bref.

__ Arrange toi. A un de ces quatre… On se recroisera bien un jour dans les couloirs… Ou dans les escaliers…


Dernière édition par Bella E. Steward le Lun 6 Juil - 0:52, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Empty
MessageSujet: Re: « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* |   « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Icon_minitimeLun 6 Juil - 0:48

[Hj ; tout ne rentrait pas.. P'is pardon.. C'est long.. Mais tu m'inspires. *___* *sbaff* >.<]


Je le saluai amicalement d'un geste de la main, toujours un semi-sourire agrafé sur les lèvres. Oui, j'aime ça... les .... semi-sourires... Hum... Peut-être que mes véritables sourires étaient déjà réservés à quelqu'un... ? Comme mes yeux ne brillaient que pour quelqu'un... Bon, j'arrête, vous avez compris, puis... Je ne vais pas vous ennuyer avec ça. Avançons donc plutôt dans l'histoire, qui stagne légèrement... [Tu parles Bella, tu parles, tu parles et elle est au point mort ton histoire... *sbaff*]

Il dut partir. A nouveau. Je restai seule… Encore… Encore et toujours. Hem. La forêt et la nuit m’ouvraient donc leurs bras. Oui, j’étais avide de liberté et d’indépendance… Pour moi, vivre dans une cage… Jamais. Même le château je ne supportais pas. Plus… C’est pour ça que je me rendais régulièrement dans cette forêt. D’une, pour me nourrir, et de l’autre, pour échapper à l’ennui et à la monotonie qui commençait souvent à s’installer lorsque je n’avais rien à faire.

J’avais soif. Je me mis en chasse. Un centaure… ? Une bête de la forêt … ? Qu’allais-je dénicher cette nuit à me mettre sous la dent ? Je me questionnais. Une silhouette passa près de moi. Avenante, je la suivis délicieusement du regard. Pensant à un centaure… Quoique non. Ses sabots auraient martelé le sol… Je l’aurais entendu courir entre les arbres. Non, ça ne devait donc pas être ça. Peut-être… Un autre élève ? Un élève irrespectueux du règlement, comme moi … ?

Je secouai la tête, puis attendis qu’il s’arrête de galoper pour venir à lui. Non, je n’étais pas particulièrement courageuse… Mais probablement, que je n’avais rien à perdre. Rien à perdre en mourant, alors pourquoi se méfier de la mort… ? Vampire. J’étais condamnée à « vivre » pour l’éternité… Rien de très réjouissant en quelque sorte. Je m’approchai donc dangereusement de l’ombre sortie de nulle part. Priant quand même à venir à la rencontre d’un être peu dangereux. Je ne déchantai absolument pas… En m’approchant, je crus reconnaître quelqu’un…

L’obscurité régnait pourtant. Mais n’oublions pas que je voyais beaucoup mieux qu’avant. De ce côté-là, je bénissais mon vampire, parce que ça, c’était bien utile, autant l’avouer… La nuit m’encerclait… Nous encerclait. Moi, mon autre moi et cette… créature … ? Ou cet élève… ? Elève. Féminin même, à première vue. Je le remarquai ça. Elle sentait bon. Elle avait… Les cheveux longs, lâchés et légèrement ébouriffés sur le côté… Bruns. Les yeux d’une couleur que je ne saurais pas définir exactement. Un regard perdu, un regard triste… Ma princesse… Edéis. Oh ciel. My god… Elle était là. Devant moi. Devant mes yeux. Je devais avoir une drôle de tête, mes yeux hagards et mon air impressionné… Mais qu’importe. Elle était là. Pour je ne sais quelle raison, elle aussi avait préféré l’air nocturne de la forêt interdite aux oreillers des salles communes.

Ma princesse des temps anciens… Ma ratonne laveuse adorée… MON Edéis. J’avançai vers elle, m’assurant bien qu’il s’agissait bien d’elle. J’aurais pu croire à une apparition, un mirage… Une image quoi… Mais non. Je la serrai chaleureusement dans mes bras, tout en la saluant par la même occasion.


__ Princesse… C’est bien toi ??! Que fais-tu dehors à une heure pareille…. ?

Oui, question des plus stupides…. Puisque je m’y trouvais également… Dehors. Elle allait sans doute me retourner la question. Je réfléchis. Vite, imaginer immédiatement quelque chose à lui dégainer si elle me la posait. Parce que lui avouer que j’étais vampirette… Jamais. Tout sauf ça… Elle s’enfuirait…. Peut-être… Ou peut-être pas… Mais pourquoi courir le risque au fond… ? Laissons une part de mystère entre nous deux. Souvent, ça forge une belle relation.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Empty
MessageSujet: Re: « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* |   « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Icon_minitimeMar 14 Juil - 19:19

« Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Iconkristenstewartby12.:Pour toujours et à jamais:.
"Le temps n'est plus aux bavardages inutiles, est venu l'ère du changement. Voici venir mon agréable sentiment qui me rend folle et joyeuse. Il t'est destiné Ma Princesse. Sans toi l'éternité n'aurait plus aucun sens, et je me noierais dans les sombres méandres de mes pensées pour ne plus jamais en sortir. Tiens moi la main, je serais rassurée ... Si la vie est un luxe, je t'y emmènerais. "

    La première chose de la journée, faire semblant de se réveiller parmi le peuple. Ou alors feinter d'être déjà debout. Cela fonctionne toujours. Une journée habituelle commence. Quoi de mieux que de jouer la comédie aux autres ?! Je me lève donc de mon lit et me dirige vers la salle de bain. Elle est déserte. Normal, il n'est que 5 heures du matin et rare sont les serpentardes qui se lèvent aussi tôt. Pour une fois... Non je me trompe. Comme à mon habitude, j'ai la salle d'eau pour moi toute seule. Tant mieux, j'ai le droit de pendre le temps qu'il me faut dans me presser. Un réelle délice d'ailleurs, surtout quand on observe les filles, depuis son lit, en train de se chamailler pour avoir la douche la première. Ça crie, ça se dispute et j'adore ça. Rien que pour une douche, les meilleures amies d'hier deviennent ennemies.

    Après ce joli spectacle, je m'habillais d'un short kaki, d'une camisole noire et mis mes converses. Il ne faisait pas super chaud mais le vent froid de Novembre ne m'affectait pas trop non plus. Je pris quand même ma cape aux couleurs de ma maison et la mit sur mes épaules avant de filer mon sac abritant mon matériel de dessin, deux livres et mon mp3, objet moldu très pratique pour écouter de la musique. Pour une fois, les moldu, bien que je n'ai rien contre eux, avaient fabriqué quelque chose de révolutionnaire. Bien évidemment, j'avais du l'ensorceller pour qu'il fonctionne à Poudlard. Fin prête, je sortis du dortoir, Lux sur les talons avant de m'apercevoir qu'il me manquait ma baguette. je fis demi tour et poussais la porte.

    Que vis-je ?! Une Pansy bien entourée tenant ma baguette du bout des doigts. Je m'avançais pour la prendre mais elle recula et les autres serpentarde la protégea. Je m'arrêtais donc et attendais une explication. Elle ne tarda pas à venir mais Pansy restait tout de même derrière ses gardes du corps. Toujours en me regardant, je sentis Lux partir vers elle. Je souris imperceptiblement avant d'écouter ce que cette gamine avait à me dire.

    "Alors McLevan. On aurait oublié quelque chose ?! Oh mais ne serait-ce pas ceci ?! Pfff pfff pffff, quel malheur d'avoir laissé ta baguette entre mes mains, McLevan... "

    Elle parlait et parlait, sans voir que Lux avait réussi à se rapprocher d'elle. Pansy n'était pas une lumière [t'as découvert ça toute seule ?! - -' ] et me pointa avec mon bout de bois. C'est à ce moment que Lux sauta et l'attrapa. Surprise, cette gamine lâcha ma baguette et mon chat me la rapporta. Doucement alors, je le caressais et pris mon arme avant de me relever et de regarder la vermine avec un air mauvais peint sur le visage. Des envies meurtrières faisaient leurs apparitions mais je devais lutter.

    -Tu as de la chance Parkinson, si je le voulais tu serais déjà morte mais pas de la manière que tu crois. Et puis qu'elle idiote tu es... Mon chat est encore plus intelligent que toi, beaucoup plus d'ailleurs. Je te jures que si tu retouches à une seule de mes affaires, tu le payeras de ta vie.

    J'avais pris le risque de me dévoiler mais cela avait marché. Après leur avoir fait peur, je me tournais et parti me changer les idées. Je dévalais les escaliers du dortoir, marchais plus vite que la normal dans la salle commune pour rejoindre les sous-sols et enfin sortir.

    Dans les couloirs, je marchais plus vite encore. Je savais que c'était une erreur de montrer cela car les autres pourrais alors découvrir quelque chose mais rien ne m'importait plus que le fait de me calmer avant de faire un massacre à Poudlard. Terminant enfin le dédale de couloirs dans les cachots, je remontais à la surface avec l'intention de me défouler sur un arbre de la forêt interdite. J'ouvris les grandes portes d'une seule main et me précipitais vers l'étendue verte qu'était la forêt. Ce lieu pouvait abriter bien des créatures féroces, depuis ma transformations, je me faisais un plaisir de leur montrer que je ne me laissais pas faire. Elles terminaient toutes mortes ou gravement blessées.

    Me précipitant là-bas, je ne me souciais guère des cours, préférant éviter un meurtre que d'être en classe et risquer de me faire prendre les crocs dans un cou. J'aperçus le lac, le parc me semblait petit vu la vitesse à laquelle je me déplaçais. Je passais les serres, ...je ne faisais même plus attention où j'allais, je ne savais pas où j'allais et je m'en foutais royalement. La destination était aléatoire, du moment que s'était quelque part entre les troncs sombres de ce milieu hostile. Lorsque je touchais le premier arbre, je savais que je n'allais pas en sortir pendant un bon moment. Peut-être des heures, un jour ou deux, ... Qui savait ?!

    Plus j'avançais, plus j'apercevais le centre de cette forêt dense. Je soupirais même si c'était inutile puisque j'étais morte. Je n'étais même plus obligée de respirer mais je devais garder ma crédibilité envers les autres. Cela devenait compliqué, j'aurais encore préféré mourir que de jouer les faux-semblant pendant l'éternité. Et apparemment c'était long une éternité. Ma colère ne s'était pourtant pas calmée et je commençais à frapper les arbres aux alentours, ils se déracinaient facilement mais ma haine s'évapora en un rien de temps. Finalement calmée, je m'assis contre un tronc couché et sortis mon bloc de feuilles et un crayon. Je commençais à frotter la mine contre le grain du papier et une forme vit le jour. Je ne dessinais pas ce que je voyais mais ce que je voulais. Un cimetière, un corbeau, une faucheuse, ... tout ce qui faisait penser à la mort que j'aurais du avoir.

    Plusieurs heures passèrent et la nuit vint à tomber. Je n'en avais cure, de toute façon personne ne m'attendait là-bas, alors rester ici avec Lux ou être regardée comme un monstre par les filles de ma chambrée, c'était tout réfléchi. Je me mis mieux et fermais les yeux. La douce brise du soir me faisait du bien. Soudain, j'entendis du bruit. Était-ce un élève ou une créature ?! Je n'en savais rien mais je ne bougeais pas pour autant. [Mais t'es folle ou quoi ?! COURS !! ><]Si ça devait arriver, je l'attendais avec impatience. Cependant, je commençais à avoir soif. Ma gorge me brûlais de plus en plus, mes yeux virèrent à l'écarlate et mes canines saillaient de ma bouche. Mes sens encore plus en éveil que la normal, je pouvais entendre les élèves dormirent dans leurs dortoirs. Étonnant !!

    Je ne pouvais décemment pas réveiller David en pleine nuit sachant que je lui en avait déjà pris hier soir. N'en n'aurais-je pas pris assez ?! Apparemment non et je devais me résigner à chasser un animal. Une araignée ?! Non j'en avais horreur... Un centaure ?! Oui surement... Je partis donc à la recherche de mon affreux mi-homme, mi-cheval afin de lui prendre son dernier souffle. Une fois que je l'eus trouvé, je lui parlais un peu afin de m'approcher de lui...

    -Je crois qu'aujourd'hui n'est pas ton jour de chance.. Tu viens de croiser mon chemin et là est une grosse erreur. Es tu prêt ?!

    Il me regardais sans comprendre pourquoi une jeune fille lui disait ces mots vu qu'il aurait pu l'écraser comme un vulgaire moucheron...

    -Aurais-tu perdu la tête jeune humaine ?! T'adresser ainsi à moi... Tu viens de signer TON arrêt de mort...

    Il s'élança sur moi et dans un bond agile, j'arrivais sur son dos. Sans retenue alors je plantais mes crocs dans sa gorge. Son sang était infect, pourtant je devrais me contenter de cela ce soir. Un fois ma victime morte, je fis demi-tour et rejoignis Lux qui m'attendait près de mon sac. Soudain, il releva la tête au même moment que je tournais la mienne. Nous avions entendu un bruit similaire à celui précédemment. Rien, encore. Puis je regardais mon chat. Mes yeux se firent triste et mes pensées aussi sombres que la nuit.

    Décidant de m'avancer, je sortis d'un buisson et vis quelqu'un. Je devais surement halluciner... Était-ce bien Bella, Ma Princesse que j'apercevais ou une apparition voulue de mon subconscient ?! Ces cheveux bruns ébouriffés, ses yeux perçant qui à chaque fois que je plongeais dedans je m'y noierais volontiers, sa peau pâle, ... C'était bien elle, son parfum me permit de l'identifier avec précision. Je ne rêvais pas. La personne la plus précieuse de ma petite vie était là devant moi. Je n'osais cependant pas faire un pas... paralysée de bonheur. Que devais-je faire, mes yeux étaient encore rouge... Tant pis, je lui devais la vérité mais si je pouvais lui cacher ne serait-ce qu'un instant de plus, .. Elle aussi avait l'air surprise de me voir ici... Par contre, elle n'hésita pas à se rapprocher de moi.

    Ma Princesse, Mon colibri adorée, ma belle étoile... Je ne savais que dire d'autre, j'étais tellement heureuse de la voir ici mais en même temps, avais tellement peur qu'elle parte en découvrant ce que j'étais ... Elle me prit dans ses bras et je refermais mes mains dans son dos. Une étreinte tant voulue et imaginée... Elle n'en était que plus belle dans la réalité. Puis elle pris la parole, et sa voix résonna à mes oreilles comme une berceuse, une mélodie que l'on rêve d'entendre toujours. Elle me demandait si c'était bien moi et ce que je faisais dehors... Je pourrais lui retourner la question et c'est ce que je ferais après lui avoir dis...

    -Je ... Rien je dessinais avec Lux. Et puis la forêt est encore plus belle la nuit tu ne trouves pas ?! Et puis que fais-tu, toi, ici à cette heure ?!

    Je lui avais dit la vérité, j'étais, effectivement venue pour dessiner, mais je ne lui avait pas dis que j'avais chasser. A quoi cela aurait-il servi ?! La faire fuir tout simplement. J'aimais sa présence, elle me réconfortait, m'apaisait et me donnait le courage de continuer à rester à Poudlard. Sans elle, je serais déjà partie de cette école depuis le début de ma transformation. Je ne pouvais que rester pour voir son sourire, essayer de la rendre heureuse par tout les moyens. Parce que je savais que je l'aimais. Depuis notre rencontre à l'infirmerie, depuis qu'elle m'avait aidé et écouté, j'étais tombée amoureuse d'elle. Pas du même amour que mon louloup, mais un amour aussi fort. Je ne la voulais que pour moi, qu'elle m'appartienne, L'ange qui me veillait et m'empêchait de me perdre dans cette vie.

    -Princesse, ... je ..

    Je ne savais pas si c'était le bon moment pour le lui dire mais je devais au moins essayer. Qui ne tente rien, n'a rien. Prenant mon courage à deux mains, [non je ne suis pas griffy u_u' ] je me retirais lentement de l'étreinte et lui dis en la regardant dans les yeux ...

    -Je .... Tu sais, depuis qu'on s'est rencontrée, à l'infirmerie, j'ai repensé à ce que tu avais fait pour moi, et je n'ai pas encore pu de rendre la pareil. J'espère juste que je ne te ferais pas peur dans ce que je vais t'avouer... Je soupirais longuement. Alors voilà... Je ... Je t'aime. Pas comme une petite amie, mais encore plus que ça. Tu m'es précieuse, je ne sais pas comment te dire cela ... Je...

    Je baissais la tête ne sachant plus quoi dire après cela. Si j'avais pu, j'aurais rougi. D'ailleurs, heureusement que je ne savais pas. J'attendais sa réaction, peut-être allait-elle le prendre mal et partir sans plus jamais me parler.. Ou aller le dire aux autres et se moquer de moi.. Pire, me rejeter publiquement... Je m'imaginais les pires scénarios possible alors que cela allait peut-être très bien se passer... J'appréhendais un peu le moment de vérité...


[Hj: Owataaaaa Ma Princesse, j'ai réussi à te répondre et je suis trop fière *-* Je t'aime et c'est toi qui m'inspire comme ça. JE T'AIME.]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Empty
MessageSujet: Re: « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* |   « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Icon_minitimeSam 18 Juil - 1:46

[ Hj ; oh , princesse , j'aime ta réponse et j't'aime aussi. <3 Pardon, c'pas terrible. T.T Bella a craqué. >.< *se cache* ]

« Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Kristens3kristenstewart « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Mandy-mandy-moore-278632_100_100



    Pretty women. Fascinating... Sipping coffee, dancing... pretty women. Pretty women. Are a wonder. Pretty women!

    Sitting in the window or Standing on the stair. Something in them cheers the air.

    Pretty women
    Silhouetted...
    Stay within you,
    Glancing...
    stay forever,
    Breathing lightly...
    Pretty women,
    Pretty women!

    Blowing out their candles or Combing out their hair, even when they leave. They still are there. They're there. Ah! Pretty women, at their mirrors, in their gardens, Letter-writing, Flower-picking, Weather-watching. How they make a man sing! Proof of heaven as you're living, Pretty women! Yes, pretty women! Here's to pretty women, Pretty women, Pretty women, Pretty women.


    Je clignai des yeux. Rabattant de façon irrégulière mes paupières. Je mordis mes lèvres profondément, jusqu’à en saigner. Rêvais-je ? Vivais-je quelque chose qui dépasse ma réalité ? Quoi, je suis irrationnelle ? Oui. Quoi de plus logique… Quand… on est une sorcière. Et une vampirette.

    Bref.

    Mon regard parcourut le corps de ma princesse. Si belle. Si sensuelle. Si pure. Tellement… Tellement tout. Tellement mienne. Je voulais qu’elle le soit. Je voulais l’avoir pour moi. J’aurais voulu. Pour moi. Pour moi. A moi. Ahem. Un sourire peu naturel s’agrafa sur mes lèvres. Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne savais pas quoi faire. Comment réagir ? Pourquoi ? Que de questions se bousculaient dans ma tête… Trop réfléchir nuit à la réflexion. Hum… >.< Edéis se détacha de mon étreinte. J’aurais aimé tenir sa main un peu plus longtemps. J’aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps… *sbaff* Hem. J’aurais aimé la garder dans mes bras... La tenir contre moi. Sentir son… Je ne sentais rien. Les battements de son cœur ma parurent inexistants. I n e x i s t a n t s. Mon doute grandit, en même temps que mon anxiété. Je fichai une nouvelle fois un regard des plus suspicieux dans le sien, semblant quémander des réponses. Ou des explications. Ou rien en fait. Je n’osais rien lui demander. Je l’aimais trop pour ça. Pour douter d’elle. Et puis, qui étais-je pour la juger ?

    Qui étais-je pour la fréquenter ? Qui étais-je pour l’aimer ?

    Je ne méritais pas une fille comme elle. Je ne méritais rien d’ailleurs. Oui, je culpabilise. Pourquoi ? Aha. Ça, c’est mon jardin secret. Je ne vais pas tout déballer en une nuit. Bref. Je me souviens d’une nuit aussi sombre que mes rêves, d’une nuit où la neige avait recouvert le jardin, où le portail de mon manoir se trouvait gelé par la grêle. Et le froid. Froid qui perdurait. Mes mains d’enfant tourner la clef pour ouvrir la grille qui restait fermée. J’entends quelqu’un hurler. Lucy… Lucy ? Sa voix se fait tremblante. J’y perçois une once de terreur et d’humiliation. Je crie. Lucy ! Ma voix se perd parmi les flocons, les bruits du chemin de fer d’à côté la couvre et la masque. On ne m’entend pas assez. Lucy ? C’est ma… c’était mon amie. Elle était belle. Très belle. Trop belle.

    J’estime que c’est encore un euphémisme. Oui ? La beauté c’est meurtrier, néfaste. Ça séduit, ça plait, et ça déchire. Je sais de quoi je parle. Mais je ne suis pas là pour pleurnicher et encore moins pour me plaindre. Surtout qu’il y a bien pire que mon sort. Bref. Lucy. Laissée pour morte. Je l’ai aidée à disparaître de ma vie. Je l’ai aidée à partir. Culpabilité. Voilà, je ne me souviens plus pourquoi je vous raconte tout ça… Ah ! Si. Pour vous expliquer. Une partie seulement de mon iceberg secret. Mince, c’pas ça. Une partie seulement de mes secrets, de moi. Oui, je sais ; je ne dévoile pas beaucoup, mais… le mystère entretient le désir non ? *sbaff* Pour en savoir plus… Faut revenir plus tard, c’fermé. >.< Ahem. *double sbaff*

    Revenons-en au sujet. Mon sourire se figea. Mon teint devint encore plus blafard et livide qu’il ne pouvait l’être auparavant déjà. Mes traits se durcirent et mon regard se glaça. Tout ça en même temps. J’en étais encore à me demander comment j’avais pu faire pour me retrouver face à ma princesse. Elle aussi était belle. Est belle. Je disais donc. Je reculai. Toujours en la fixant. Quelque chose avait fait monter en moi la suspicion. Horreur ! La suspicion… Sujette à ma princesse… Je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas douter d’elle, de sa foi, de son cœur. De… D’elle. Si tu t’appelles mélancolie. *sbaff* Ahem. Oh, oui je l’aimais. Mais peut-être secrètement. Peut-être loin du regard des autres. Parce que les chaînes me retenaient. Plus que les sentiments. Si ça ne tenait qu’à moi, je l’aurais déjà assaillie de lettres de tendresse et poursuivie de mes assiduités. Hum… Non. Que vous imaginez-vous ? Elle était…Moi. J’ai l’impression de me répéter, alors je vais tenter de faire avancer le post. [Oui, ce s’rait pas mal ça.]

    Je voyais ma princesse. Je la fixais. Son regard était des plus désarmants, un rien craintif. Voilà, elle semblait préoccupée. Par quelque chose… Par quoi ? [Warf ; Bella t’es indiscrète ; j’t’en pose moi des questions ? Oui. C’bon, je me tais.] Je n’osais même pas espérer occuper ses pensées. Je n’étais sans doute pas assez bien pour devenir le gardien du sommeil de ses nuits. Oulà, je me perds dans les karaokés moi. >.< Bref. Abrégeons. Mon cœur ne battait pas. Il avait été arrêté. Dommage. Mais il battait silencieusement, je l’ai déjà dit. Il savait faire ça. J’aurais pu l’arrêter pour elle. Juste pour elle… Juste pour qu’elle ait la satisfaction de dire ; j’ai tué une belette. Pour elle, je me serais supprimée sans rien dire. Toute sage la princesse. Ouh… Je fatigue moi… Je vais reprendre mon sérieux. Si c’est possible.

    J’aurais aimé soupirer à cet instant… Mais aucun souffle ne sortit de ma bouche. De ta nuit, ma nuit se fonde. Edéis. Oh, Edéis. Pour combien de temps seras-tu encore auprès de moi ? Dans combien de temps te lasseras-tu d’une minable assassine en devenir ? Jusqu’à où ta générosité et ta bonté de ne pas m’abandonner te prendra ? Pour toujours, j’espérais. Mais j’espère, j’espère. Ça ne sert à rien d’espérer Bella. Il faut concrétiser. Ne passe pas ton temps à reprocher, à attendre ou à aimer. Les sentiments rendent vulnérable, pathétique et tellement fragile.

    L’ennemi est coriace. L’ennemi est en moi, mais nous vaincrons. Dussions-nous employer la force pour y parvenir. Qui nous ? Moi et moi. Si, le moi qui est en moi. Moi, ma petite voix, mon moi. Mon moi intérieur, celui qui me traine dans les situations les plus extrêmes, celui qui contrôle ma vie. Moi, moi, mon moi. Moi, moi, mon tout mon roi. Ahem. Je m’égare moi aussi. Hum. Bref. Je réalisai enfin que ma bouche demeurait entrouverte. Je ne l’avais pas totalement fermée. [T’es bêtes Bella.] Je m’y appliquai aussitôt. Il ne faudrait pas qu’Edéis ait eu le temps de remarquer que deux de mes dents de la mâchoire supérieure saillaient. J’avais soif. Ma partie de chasse au vison. Non, pardon, au centaure, n’avait pas abouti. J’avais été interrompue par un garçon du même acabit qu’Alek, et désormais, par ma princesse. Mais la seconde rencontre m’était bien plus intéressante.

    Pour en revenir au sujet. Elle me répondit, après un court temps de réponse. J’étais toute ouïe. Plus qu’on ne peut l’imaginer. De toute manière, tout ce qui sortait de sa bouche m’intéressait. Tout ce qui se rapportait à elle, de près ou de loin, m’intéressait. En savoir plus sur elle. Je ne demandais que ça. Mais craignant toujours qu’elle n’apprenne le mien de secret. Et qu’elle me fuit… Oh ; god. Pour rien au monde je n’aurais voulu ça. Je me suicide si elle me fuit. Je me jette du haut d’Azkaban. Je me pends avec mes lacets de converses. Je plonge tête la première dans le four à tourtes de Poudlard. J’avale en intégralité les fioles de poisons que je trouverais dans le bureau de Rogue. Je m’auto-avadakadaverise. Ahem. Bref. Onnn a comprit il me semble. >.< *sbaff* On a comprit. Je ne survivrais pas sans elle. Sans sa chaleur ni sa présence.


    « Je ... Rien je dessinais avec Lux. Et puis la forêt est encore plus belle la nuit tu ne trouves pas ?! Et puis que fais-tu, toi, ici à cette heure ?! »


    Lux ? Ah… Je venais juste de remarquer la petite boule de poil à mes pieds. Mignon. Adorable pour être exacte. Moi aussi, j’avais un chat. Son nom ? Vous avez de quoi noter ? Parce qu’il est à rallonge… Mais je le surnomme Ship. Pour Shipy Amadeus Kristopher. Aucun commentaire, c’pas moi qui lui ai déniché. Je l’ai depuis quelques temps maintenant. Il vieillit avec moi. Il mourra avec moi. Ah, non c’tait pas ça. >.< Brefeuh. Pour information, au passage, l’ancien propriétaire dont je ne citerai pas le nom, aimait les trucs à rallonges. J’avoue que ce n’est pas un nom de chat. Mais bon… C’était ça ou rien. Et je l’aime mon chat. Enfin. Passons. Ne nous appesantissons pas là-dessus, autrement, l’extase durera longtemps. Et nous n’avons pas toute la nuit. Quoique si… Mais je la réservais entièrement à quelqu’un d’autre que mon félin. Ma princesse. Dans un autre genre. *sbaff* MA princesse, j’insiste sur le « MA ».

    « Je trouve… »

    Je ne trouvais pas mes mots en revanche. Comme s’ils se coinçaient aux commissures de mes lèvres et ne voulaient pas sortir. Je ne savais pas quoi répliquer. Je m’efforçai tout de même et força ma voix pour la rendre plus sûre d’elle. Moi qui ne l’étais plus du tout en c’moment.

    « … que la forêt n'équivaut pas ta beauté. »

    Alors… Qu’est-ce qui m’arrivait ?! Je perdais pied. Je perdais les pédales. Mon cœur s’emballait. Ah, j’oubliais, il ne bat plus. Mais il m’entend toujours, c’est le principal pour aimer, non ? Hum. C’était de la déclaration en tout cas. J’étais fière de moi. Sans l’être. Je craignais tant la réaction d’Edéis. Et si elle me jetait ? Et si elle s’enfuyait en hurlant « à la folle ! » ? Et si… Elle me laissait … ? Non. Je ne veux pas y penser… Autant se jeter dans le lac tout de suite autrement. On gagnerait du temps. Ahem. Je me devais quand même de répondre à sa question. Je n’avais fait que l’éluder pour l’instant. Je fuyais. Je cherchais un moyen subtil de détourner la conversation. Je m’enfuis. Lâchement. Aussi lâchement que mon Alek devant ma baguette pointée sur lui. J’avais craqué. Zut… Tant pis. Je me résignerai.

    « La lune non plus. »


    Je récupérai mon ton froid et distant de tous les jours. A tout faire ce ton. Bref. En attendant, c’était sûr et définitif. Je l’aimais. [Je crois qu’on a comprit Bella. -.-] Je l’aimais. Je la protègerai contre tout. Même elle n’aurait pas le droit de se faire du mal. Je lui éviterai les peines et les souffrances, comme je pourrai. Je lui éviterai la solitude. Je la couvrirai de toute mon amitié et ma tendresse. [Patafiiiixe again ! *sbaff*]

    Si l’heure est brève, j’aimerais pouvoir la vivre. Si ta beauté est éphémère, j’aimerais pouvoir l’atteindre et la toucher. Si tu ne crois plus en toi, crois toujours en moi.

    Nothing's gonna harm you, not while I'm around.
    Nothing's gonna harm you, no sir, not while I'm around.

    Demons are prowling everywhere, nowadays,
    I'll send 'em howling,
    I don't care, I got ways.

    No one's gonna hurt you,
    No one's gonna dare.
    Others can desert you,
    Not to worry, whistle, I'll be there.

    Demons'll charm you with a smile, for a while,
    But in time...
    Nothing can harm you
    Not while I'm around...

    Being close and being clever
    Ain't like being true
    I don't need to,
    I would never hide a thing from you,
    Like some...

    No one's gonna hurt you, no one's gonna dare
    Others can desert you,
    Not to worry, whistle, I'll be there!
    Demons'll charm you with a smile, for a while
    But in time...
    Nothing can harm you
    Not while I'm around... I feel you


    Tu es mon océan, c’est mon Amérique à moi. [Ouh, je me noie encore. >.<]

    Ahem. Bref. Revenons-en au sujet. Là, je pars en vrille. Ma princesse paraissait perturbée elle aussi.


    « Princesse, ... je... »


    J’avais vu juste. Elle avait l’air d’avoir quelque chose sur le cœur. Quelque chose dont elle voulait me parler ? Je l’écoutai. Je l’écoutai plus que jamais. Mon regard se radoucit en se posant sur elle. Je souris. Discrètement. Faiblement. Timidement. Comme pour l’encourager à parler. Parce que ça semblait particulièrement difficile pour elle. Son hésitation, sa voix chevrotante et ses yeux emplis d’anxiété me faisaient dire ça.[/i]

    « Je .... Tu sais, depuis qu'on s'est rencontrée, à l'infirmerie, j'ai repensé à ce que tu avais fait pour moi, et je n'ai pas encore pu de rendre la pareil. J'espère juste que je ne te ferais pas peur dans ce que je vais t'avouer... Alors voilà... Je ... Je t'aime. Pas comme une petite amie, mais encore plus que ça. Tu m'es précieuse, je ne sais pas comment te dire cela ... Je... »


    Une déclaration… Ciel… Sur le coup, je ne réalisai pas. Je vivais un moment onirique. Féérique. Magique. Atomique. Métaphysique. Ah non, pas ça. >.< Ahem. Surréaliste, bref. Si je n’étais pas certaine d’être éveillée, j’aurais jurée être dans un rêve. Mes muscles se contractèrent. Ma poitrine se serra. Je me sentis défaillir. Non, pas encore. Il m’en fallait un peu plus tout de même. Elle ressentirait donc le même sentiment pour moi ? Celui que je ressentais moi aussi… pour elle ? L’impression de ne pas être complète lorsqu’elle n’est pas là. L’impression de ne pas être vivante si ce n’est pas pour elle que je respire. Enfin… Façon de parler. C’théorique bien sûr… Parce que les poumons pour moi, c’en était fini. >.< Ne réalisant plus, je m’avançai vers elle et déposai un baiser sur ses lèvres. C'est purement sentimental, ne vous faits pas d'illusions. u.u *baf* Ne pouvant cependant pas m’en empêcher. Non, c’bon, je ne suis pas non plus une bête… Quoique… *sbaff* Je contrôle encore mes pulsions, je ne suis pas animale. En quelque sorte… Le vent soufflait. Il animait nos chevelures qui se mêlèrent en un mouvement d’union secrète. Je sortis la patafixe. Ah, mince, c’tait pas à dire. <. < Muhaha.

    « Ne dis rien. , murmurais-je à son oreille. J'ai quelque chose à te dire moi aussi... »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





« Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Empty
MessageSujet: Re: « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* |   « Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* | Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
« Veux-tu être ma princesse... ? » | Princesse *.* |
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Je veux pas partir!!! T.T
» La nuit va être longue ( Edeis )
» Moi aussi je veux des amis
» Je ne veux plus que tu partes... [PV Remus Lupin mon père de coeur^^]
» Absence enfin peut-être...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Poudlard-School :: Poudlard :: L'Exterieur de Poudlard :: La Forêt Interdite-
Sauter vers: