Mechants : qui remportera la medaille d'or ? Lord-Maxime

Rien à faire le plus total. Maxime, les mains dans les poches, frappa du pied dans un caillou qui avait eu le malheur de trainer sur sa route et leva les yeux vers le ciel. Nuages, soleil, nuage qui cachent le soleil... Le blond poussa un soupir. Il s'ennnuait a mourir en ce moment même.

Il n'esperait peut-être pas grand chose de la vie, mais en ce moment, il voulait que quelqu'un vienne lui parler, pour etre méchant en brave Serpentard qu'il était...

Nouveau soupir.

Depuis la nuit des temps l’Être suprême n’a eu nul besoin de possession matérielle. Tout lui est fourni par ses disciples. Il en est de même aujourd’hui pour le Maître des Ténèbres. Chacune de ses paroles est un ordre auquel on se dépêche d’obéir. Tous donneraient leur main pour le servir. Il n’avait connu que peu de défaite. Chaque fois, ses mangemorts en témoignaient comme : « Potter ne s’en est tiré que par chance. », Alors le Maître des Ténèbres acquiesçait en ajoutant « Il est évident que Potter s’en est tiré plus par les petites erreurs que j’ai pu commettre que par ses miracles. Bientôt le monde verra la vraie figure du Survivant. »

Le Maître des Ténèbres était immortel, il ne pouvait mourir. Lord Voldemort n’a ni supérieur ni maître. Aucune amitié qui pourrait le retarder. Aucun amour qui pourrait l’entraver. Aucune pitié qui pourrait le gêner. Il est le Maître de la destinée de chacun. Il est le marionnettiste de l’Angleterre. Le Roi et la Reine de l’échiquier géant qu’est le monde. On le craint, on l’admire mais jamais on ne repart indifférent de l’avoir rencontré. On ne survit pas, après une rencontre avec le Seigneur des Ténèbres, sans l’avoir rejoint. Nul ne pouvait lui mentir, Lord Voldemort savait tout.


Le Soleil s’était couché depuis longtemps et le Chemin de Traverse était faiblement éclairé par la douce lumière du premier croissant. Rien ne laisser à prédire qu’il allait se passer quelque chose d’insolite ce soir. Bien que de fins observateurs ou des mauvaises langues auraient tout bien pu dire : « Cette nuit paraissait trop calme. Il est évident que derrière ses étoiles, qui rappelons-nous brillaient d’une intensité fort inhabituelle pour cette saison, se cachait une grande menace. »

Minuit sonna. Les pubs commençaient à se vider et les sorciers rentraient chez eux. Bientôt tout fut fermé et les rues désertées. Enfin… Pas tout à fait… A l’ombre de la vieille église se tenait une grande silhouette encapuchonnée de noir. L’Homme sortit de l’ombre, et d’une démarche féline s’avança vers le village… A son approche les animaux nocturnes se taisaient ou alors s’enfuyaient. Malgré tout, l’un d’entre eux le suivait en sifflant.

« Oui Nagini, je veillerai personnellement à ce que tu soies nourrie. C’est pour cela que l’on est ici ma belle. » Dit-il en fourchelangue.

Toujours d’une même démarche, il longea les magasins n’y prêtant aucune attention. Présence sombre et démoniaque dans cette allée d’habitude si colorée. Ombre mortelle dans ce lieu inoffensif. Danger inévitable pour tout Homme se trouvant dans les alentours.

« Que dis-tu Nagini ? … Oui. Oui, je l’entends… Il est ici depuis plus de quatre heures. Ma belle, l’heure du repas semble être plus proche que ce que nous croyions. »

Il s’approchait de plus en plus du jeune homme, guidé par l’odorat fort développé de son serpent. Avançant toujours jusqu’à n’être plus qu’à quelques centimètres du serpentard. Alors prenant soin d’être toujours dans l’ombre de façon à ce que l’on ne puisse le voir il murmura :

« Il est rare de voir un serpentard traîner par ici à une heure si tardive, Mister Overan. Malgré tout vous allez nous être d’une grande utilité jeune homme. Voyez-vous, mon serpent que voici (Nagini, rampa au pied du serpentard) n’a pas eu l’occasion de se nourrir depuis une bonne semaine déjà… à moins, bien évidemment, que vous puissiez nous être d’une quelconque utilité. »

Minuit. Sans qu'il s'en rende compte, Maxime avait marché tout ce temps là, sans même savoir ou il allait, ni pourquoi il y allait. Plus rien ne comptait en cet instant précis. Levant les yeux au ciel, il remarqua que la lune avait remplacé le soleil. Mais les nuages la cachaient toujours de temps à autre. Un soupir sortit de sa bouche.

Il sursauta en entendant parler. Il tourna la tete de tout les cotés, mais ne vit personne. Et puis ce n'était pas vraiment une langue, on aurait plutot dit... un sifflement... Maxime frissonna. Il n'aimait vraiment pas ce genre d'ambiance, à la sauce film d'horreur. Mais il se reprit vite. Il était un Serpentard, les Serpentard n'ont peur de rien et surtout pas du noir... N'empeche...

-Il est rare de voir un serpentard traîner par ici à une heure si tardive, Mister Overan. Malgré tout vous allez nous être d’une grande utilité jeune homme. Voyez-vous, mon serpent que voici n’a pas eu l’occasion de se nourrir depuis une bonne semaine déjà… à moins, bien évidemment, que vous puissiez nous être d’une quelconque utilité.

Cette fois, Maxime était completement terrifié. Deja l'ambiance qui regnait dans la rue, il n'aimait pas ca, ensuite, le sifflement, et maintenant un homme qui connaisait son nom, qui se cachait et... une chose qui glissait lentement en bas de son corps... Il recula et se plaqua contre le mur.

*Merde... Mais qu'est ce qu'il se passe ici bordel ?*

Il prit le temps de respirer un bon coup et de regarder un peu partout. Rien ni personne. Peur. La peur qui monte... Quelque chose d'horrible...
Et les visages des differents Verts qui s'imposent dans l'esprit du quatrieme année. Tous si fort et sans peur... Maxime reprit une respiration normale et se decida enfin à parler.

-Vous êtes qui ? Et sachez que ce n'est pas dans les habitudes de Mister Overan de se laisser bouffer comme ca ! Montrez vous si vous n'etes pas un lache !

-Qui suis-je ? Les Serpentard étaient beaucoup plus intelligents à l'époque où j'y fis mes études? Le niveau semble avoir beaucoup baissé pour qu'il vous y accepte. Mon nom est pourtant tellement évident. Êtes-vous un crétin mister Overan ou simplement un inculte ? Quand à vous faire... bouffer, comme vous le dites si bien, je crains que vous soyez impuissant. Mon pouvoir était bien plus puissant que le votre lorsque j'avais votre âge, maintenant ils sont incomparables. Mais je vous rassure, vous ne mourez pas cette nuit... du moins si vous continuez à m'amuser autant

*D’accord. Ok, d’accord. Maxime, calme-toi, ca va bien se passer.*

Le jeune Vert respira un bon coup et mit la main sur son cœur pour l’empêcher de battre comme ca. Il ne comprenait pas ce qu’il se passait, ni ce qu’il devait faire. Mais il devait se calmer. Merde, il était un Overan, les Overan n’avaient peur de rien et surtout pas d’une voix !

Mais le serpent continuait de grimper sur sa jambe, passant sous son pantalon. Maxime courut un bon coup, quelques détentes, jusqu’à être en pleine rue, a découvert. Et l’autre qui continuait de se cacher.

-Mister Overan, puisque ni vous ni moi sommes pressés nous allons jouer tous les deux. Cela fait si longtemps que je n'ai point eu le loisir de m'amuser. Votre but est de trouver, le plus rapidement possible, qui je suis. Pour corser le jeu vous subirez mon Doloris, et, au bout de dix minutes, si vous n'avez toujours pas trouvé, mon serpent vous achèvera lentement répandant dans vos veines un poison paralysant vos membres. Prêt ?

A peine avait-il fini de parler que Maxime ressentit une immense douleur. Le Doloris. Il s’effondra à terre et se mit à hurler, la tête dans ses mains. Merde mais quelle douleur ! Et encore, douleur n’était qu’un euphémisme. Le jeune Vert avait l’impression que des milliers d’aiguilles, d’épines et à la fois de fers chaud touchaient toutes les parcelles de son corps en même temps.

Une véritable horreur. Et soudain, la vérité lui éclata alors qu’il rouvrait les yeux. Il ne connaissait qu’une personne qui se trimballait avec un serpent qui parlait comme un serpent et qui lançait des sorts d’une telle puissance. Lui. Mais pourquoi Lui ? Qu’avait-il fait ? Que Lui voulait-il ?

Maxime ne trouva même pas la force de se relever. Il referma les yeux quand il ressentit le serpent sur sa cheville. Il était foutu. Il ne pouvait rien faire. Le serpent bougea.

*Merde, mais t’en es un de Serpent aussi ! Bouge !*

Il devait se reprendre. Tout au fond de lui, il trouva la force de prendre sa baguette et de se relever. Derriere lui, cela faisait du mouvement.

-Je sais que je vais mourir. Tu vas me tuer. Alors viens. Viens que je puisse te voir. Fais mi voir ta tête et attaque moi par devant au moins. Regarde moi dans les yeux.

C’était dit. Cette fois, il en était sur. Il allait mourir. La mort. Et apres ? Il serait en bas et apres ? Rien. Rien du tout. Alors il pouvait continuer la partie, la prolonger. Le dernier tour n’était pas encore arrivé.

-Si tu es un vrai vert, alors montre toi. Les Verts ne sont pas des laches. Alors prouves moi que tu en es un et viens. Viens t’amuser avec moi. Fais moi souffrir si tu veux, viole moi si tu peux, tue moi à la fin. Viens jouer avec moi et ton stupide serpent.