Entrainement [ avec David]

Je n’étais pas totalement face au jeune homme qui me regardait apparemment bien en détails. Il ne me voyait que de profil, dévoilant ainsi mon blason. Il faut dire que je tenais généralement de manière à le mettre bien évidence. J’étais fière de faire partie de cette maison et je ne le cachais pas. Bien au contraire.

Je constatai également, qu’il semblait légèrement plus âgé que moi. C’est pourtant étrange car je ne le connais pas et je ne l’est jamais vus. Quoi que ? Oui, enfin surement croisé dans les couloirs, donc autant dire que ce n’est pas une de mes connaissances.
Lorsqu’il se présenta à son tour, j’acquiesçai d’un signe positif de la tête puis j’ajoutai de ma voix assez étrange :
" Enchanté également David "
Cette simple phrase n’était guère expressive certes, mais elle pouvait cependant être sincère.
Par contre tout en lui répondant, je remarquai que l’expression du visage du Serpentard était étrange. Je n’arrivais pas à deviner quel était le problème, mais il y avait bien quelques qui n’était pas normal, ou du moins pas naturel. Mais une chose m’intriguais également. Il y avait beau avoir quelque chose qui clochait d’après moi, je lui trouvais quand même un certain charme. Et ce sentiment venant de moi devait être un grand compliment car il était bien rare que je trouve une personne avec un petit quelque chose que j’appréciais.

Plusieurs minutes s’étaient écoulé depuis l’arrivé de David, cet homme que je ne connaissais pas il y a encore quelques secondes. Un tintement de cloche retentit indiquant que l’heure avançait. Vite, bien trop vite pour moi. Je jetai un dernier coup d’œil au Serpentard puis me retourna à nouveau, étant à présent dos à lui. Je lui expliquai par la suite ce que j’avais l’intention de faire. C'est-à-dire, continuer mon entrainement comme si il n’était pas là.
" Cela ne te dérange pas si je continue ce que j’étais en train de faire avant que tu n’arrives, j’espère !? " D’une voix clair et haute. Mais à vrai dire, ce n’était pas tellement une question. Plutôt une affirmation, car même si cela ne lui plaisait pas, à ce David, j’aurais quand même continué comme bon me semblait.

Je respirai calmement. D’un geste habituel, je ramassai ma chevelure et la transbahuta sur mon épaule droite, dégageant mon épaule gauche et du coup mon bras. Car oui j’étais gauchère.
Je remontai également mes manches, puis murmura une formule. Un éclair rouge se produit.

Je m’étais permis de lui tourné le dos, de toute façon un Serpentard ne s’attaquerait surement à un autre élèves de cette même maison. De toute façon, j’étais bien assez sur mes gardes pour savoir ce que faisait David. Je jetai un d’ailleurs un coup d’œil furtif en sa direction. Il était à présent adossé contre le mur à m’observer. Je n’aimais pas tellement cela. Surtout qu’une sorte d’intuition me disait qu’il était plus âgé que moi. Je rejetai mon regard sur une cible. Une seconde plus tard, cette dernière fut projetée plusieurs mètres plus loin.
Mais tout particulièrement, une honte montait en moi. Je n’aimais pas tellement le timbre de ma voix, si grave pour une jeune femme. Et bien entendu nous n’avions pas commencé à apprendre les sortilèges informulés. Certes je m’étais déjà bien renseigné, mais bon nombre de choses me restait encore obscur et je préférais ne pas me lancer seule dans cette expérience. Plonger dans ces petites réflexions, je m’étais arrêté de bouger.
Une idée me trottait dans la tête, cette question me brulait même la langue mais je me refusais à la poser. Surement mon amour propre encore une fois qui se rebellait.

Après quelques secondes encore d’hésitations, je me retournai finalement vers le Serpentard.
Après tout, il n’y a aucune honte à avoir de demander cela bien au contraire. Du moins je l’espérais. C’est pourquoi je finis par lui demander avec une pointe de curiosité traversant mes pupilles :
" Excuse moi, mais… Ne serais t pas en 7 ème année ? "
Effectivement cette question pouvait paraître bien étrange lancé ainsi dans un contexte tout aussi particulier et pouvait également passer pour de l’indiscrétion. Pourtant ce n’était pas tellement cela pour moi, juste une information d’on j’avais besoin. Mais trop impatiente de savoir le fin mot de l’histoire je lui reposai une autre question avait même qu’il est eut le temps de répondre à la première : " Car si tu y es, tu sais te servir des sortilèges informulés…car je suis en 6ème année et nous n’avions toujours pas commencé et cela me dérange quelque peu à vrai dire et je me demandais si sa te dérangerais pas de m’expliquer…en quelques sortes… " Alors là pour y aller franco, c’était fait. Enfin bref c’était moi tout craché ca ! Mais bon valait mieux le dire directement plutôt que de tourner autour du pot.

Contre toute attente, l’étudiant me répondit assez rapidement.
*7ème année, j’avais donc vus juste ! *
Mais malgré cela je ne m’attendais pas à ce que sa réponse soit positive non plus. Et pourtant elle le fut bien qu’il me demanda ce qu’il y gagnerait. Je le fixai de mes yeux vert émeraudes.
Rien n’avait changé sur mon visage pâle jusqu’à ce moment précis, je lui répondis tout simplement : "
" Hum…je ne sais pas moi ! " avec un petit sourire étrange, mais cette petite mascarade ne dura pas étant donné qu’une lueur amusé traversa ses petits yeux.
Et puis j’eus vite fait de détourner le regard, comme fuyant soudainement le sien. Plus qu’étrange vous me direz, et je serais fort d’accord. M’enfin, revenons à nos moutons.
David avait finit par accepter ma requête. Je l’écoutais attentivement, s’en l’interrompre. J’enregistrais les moindres paroles et gestes aussi minutieux soient-ils. Je ne voulais rien rater de tout cela. Je constatai également les dégâts qu’ils avaient occasionnés au mur de la salle. Je ne pus m’empêcher de jeter un regard en douce en sa direction. Il avait l’air amusé mais également gêné pour les dégâts qu’il avait fait. Cette petite expression était assez amusante sur son visage si parfait. Je levai les yeux au plafond d’ailleurs en pensant à cela. Je me mis donc a fixer le mur pensant fort à ce que j’avais l’intention de faire bien que en y réfléchissant bien je ne savais pas tellement comment m’y prendre réellement. Une petite flamme de honte commençait quelque peut à germer en moi. Ma mère serait là, elle le remarquerais surement et aurait vite fait d’en rire et de le divulguer partout dans la famille. Le rouge me monta aux joues.
*Arg ! Non pas ca !*
Je baissai donc d’un geste rapide ma tête de manière à faire tomber mes longs cheveux sur le côté de mon visage qui était face à David. Je ne supportais pas que l’on puisse voir mes faiblesses et encore moins un homme. Ca non jamais !
Je crispai ma mâchoire et respira un bon coup et releva la tête d’un geste rigide.
Et pensa bien fort dans mon esprit * REPARO*
C’était un sortilège banal et simple, surement mieux pour débuter dans le domaine. Mais malgré toute la force mentale que j’utilisai seul un maigre filament argenté toucha le mur. Quelques petits débris se reconstituèrent mais rien de plus. Je soupira amèrement, déçu et surtout vexé.

Je ne sais pas pourquoi je m’attendais à quelques chose de particulier de la part de David, mais une chose est sur je fus agréablement surprise. Je ne pensais pas qu’il irait jusqu’à me complimenter. Mais en regardant bien ce que j’avais fais, j’étais un peu satisfaite qu’il y a quelques minutes. A moins que cela sois dût au fait que sa soit justement à cause du compliment de David ? Hum…bonne question.
Je finis donc par relever la tête et regarda à nouveau David. Une petite trace de rouge était cependant toujours présente sur mes joues mais rien de flagrant. Et puis je pouvais mettre ca sur le compte de ma concentration et de mes efforts après tout.
Tout en détaillant le visage de David, je compris que ce dernier avait un sourire sincère. Cette fois ci j’en étais sur, ce n’était pas une mascarade. Perdu dans ces quelques réflexions pourtant peu important j’en oubliai sa présence. Je me rattrapai donc en lui laissant entendre un vague remerciement :
" Merci… " D’une voix un peu …comment dire ? Troublée ? Oui peut être. Décidément, Je n’étais vraiment pas habitué à ce genre de situation. Il serait peut être bon pour moi d’élargir aujourd’hui mes connaissances non ? Et de croire un peu plus à ce que me dis mon entourage ? Ce pourrait être un remède à mon petit problème. Enfin bref, ce que je constatai c’était que je n’avais plus tellement l’envie de m’acharner à cet instant même à l’art du duel.
La présence du Serpentard, ne m’intimidait pas mais me mettait presque mal à l’aise, bien qu’il soit étrangement sympathique envers moi. De plus le fait de n’avoir pas produit grand-chose pour autant d’efforts m’avait coupé la chique. Je finis donc par lui demander :
" Si tu es venus ici, c’est surement pour une raison, je pense que tu souhaitais t’entrainer non ? "
C’était une question tout à fait normale pour moi et loin d’être méchante et agressive. Mon problème c’est que je ne parlais pas avec énormément de tact. Et cette question me permettrait surement de rester un petit coup dans un coin, à mon tour et d’observer le talent de cet étudiant. De plus, cela ne pourrait que m’aider à progresser.

Le ton qu’employa David en réponse à ce que je pensais de mes capacités était étrange. Je fronçai les sourcils essayant de comprendre ou il voulait en venir mais en vint. Du moins jusqu’au moment ou il vint s’asseoir à mes côtés. IL m’expliqua qu’il était majeur, et que donc il avait put s’entrainer pendant les vacances. Bon effectivement c’était un sacré atout pour lui. Mais cela n’empêchais pas qu’il me restait bon nombre de défauts à régler. Ils n’allaient surement pas se régler en quelques jours en plus de ca. J’en soupirai amèrement rien que d’y penser. D’un coup je réalisai qu’il risquait de prendre ce soupir de travers. Ce que je ne souhaitais pas. C’est pourquoi je m’empressai de lui dire :

" Au fait ce soupir est sortit tout seul, mais rassure toi, il ne t’était pas destiné, bien loin de la ! "
Dis-je avec un petit sourire toujours aussi craquant.

Une longue mèche blonde rebelle me tomba sur le visage. Comme à ces habitudes celle-ci résista à mes gestes agacés pour la remettre en place. Et comme à chaque fois je laissai tomber. Je baissai donc un peu la tête histoire que je puisse distinguer toujours le visage de David. En imaginant la posture que je devais avoir, je fis une moue défaite. Je devais vraiment avoir l’air ridicule ave cette mèche qui me retombait toujours sur le bout du nez. Mais en regardant mes fines mains blanches, je constatais que cette mèche bien agaçante me permettait il y a quelques secondes de trouver un emplacement ou mettre mes mains, tandis que là elles pendaient mollement sur mes cuisses. Cuisses misent à découvert car je portais un short assez court. Ne sachant définitivement pas ou les mettre je remontai mes jambes contre mon torse et les entoura des mes bras et y déposa au creux de mes genoux mon visage. Je fixais le mur en face de moi et finir par adresser la parole à David, sans lui jeter un coup d’œil je me sentais idiote et enfantine dans cette posture, mais au moins mon instant de malaise (ou de timidité ?) c’était quelque peu évanouit.

" Merci c’est sympa ce que tu viens de dire là David… "

Je ne savais pas tellement quoi rajouter de plus. Contrairement à David je n’étais pas très fort pour dire le même genre de chose qu’il venait de me narrer. De plus, le fait de le savoir juste à mes côtés me faisait comme un petit quelque chose, mais ce je risquais pas de lui faire comprendre ca non !

Maintenant il étais assis au coté de Motoko et il attendait patiemment qu'elle lui réponde .Mais ce fut un soupir qui brisa une nouvelle fois le silence qui se suivit d'une phrase déclarant qu'il ne lui était pas destiné . De toute évidence il avait penser cela immédiatement sans réfléchir car il fallait l'avouer plus paranoïaque que David était dur a trouver . Mais devant le sourire de la verte et argent c'est crainte c'était mystérieusement envolé .
Encore un de ces moments qui paraissait interminable ou personne ne parlait ni bouger enfin surtout lui . Motoko semblait tenter de remettre une mèche de cheveux en place puis elle avait enroulé ces bras autour de ces genoux qui était contre son torse . Avant de le remercier pour ce qu'il venait de dire .


Mais de rien , ce n'était que la pur vérité .


Avait-il répondu avec son éternelle sourire au lèvre , et pour dire la vérité il la disais . En effet le serpent avait peut-être beaucoup de défaut mais il mettait toujours un point d'honneur a révéler la vérité pour le meilleur comme pour le pire . En aucun cas il n'était hypocrite cependant il y a dire toute la vérité et ce que l'on veut vraiment dire . Oui , le jeune homme ne mentait que très rarement mais il ne disais pas toute la vérité non plus préférant la révéler en partie en cachant des éléments . Mais dans cette situation tout était vrai et aucun élément n'avait été dissimulé .

Bien qu'il était proche aucun des deux adolescents ne se regardait vraiment dans les yeux , comment pouvait-il continuer la discutions ? En tout cas il ne souhaiter pas qu'elle s''arrête désireux de mieux la connaître , quelque le poussait a mieux la découvrir car pus le temps passait plus il l'appréciait . En tournant la tête dans sa direction il lui demanda avec son sourire le plus magnifique .


Tu as de ma famille au château ? Des amis proche ou autres ......


Dans le genre question pas super elle était bien , mais il fallait bien commencer pas quelque chose non?


(HRP: désolé pas super , je me rattraperait ^^)

A présent je crois que j’avais dus épuiser toutes les questions en tête et pourtant je ne souhaitais pas que tout s’arrête là. Je voulais mieux le connaître. Et puis s’il restait à mes côtés c’est que cela devait être réciproque. Du moins je l’espérais. Mais ce que je trouvais étonnant était que je ne l’avais encore jamais rencontré au paravent mais son nom me rappelait quelque chose. On m’avait parlé d’une septième année à Serpentard que bon nombre de jeunes élèves trouvait fort craquant. Mais qu’en plus d’être séduisant ce dernier aurait des facilités étonnantes en cours et qu’il ne bossait pas énormément pourtant. A croire que c’était bien l’homme qui se trouvait assit à mes côtés. C’était étonnant. J’en avais souvent entendu parler, les ragots des jeunes femmes étaient tous aussi extravagants les uns que les autres sur lui, sur David, j’en étais sur, c’était lui. Et pourtant il n’avait rien à voir avec ce qu’il se disait hormis le fait qu’il était intelligent, cela se voyait sans problème et son physique je l’avoue était plutôt fidèle à ce qu’elles me racontaient. Je ne pus m’empêcher de rougir à cette pensée.

*Et voila que je me mets à rougir pour un rien, et ben je ne suis pas sortis de l’auberge moi…*

Evidemment cette pensée était bien juste étant donné que David après un silence qui s’était installé me posa quelques questions pour en savoir plus sur moi apparemment. Malheureusement pour lui cette question risquait d’avoir une réponse bien courte. Enfin en temps normal elle l’aurait été, mais j’avais bien l’intention de faire quelques petits efforts supplémentaires (chui gentille, hein !?) Mais bien entendu comme je le pensais, David ne pus s’empêcher d’accompagné cette question si banale d’un sourire quant à lui peu courant mais fort charmant. Je souriais et baissa le regard assez rapidement. Après quelques secondes de silence je relevai finalement la tête et plongea mon regard pénétrants dans ses beaux yeux une fraction de seconde avant de déclarer :

" Non je n’est pas de personne de ma famille à Poudlard, je suis la plus âgée et ma petite sœur je ne la voit pas tellement… Enfaite sa dois faire un an et demi que je ne l’ai pas vus ! C’est assez compliqué chez moi comme tu peu le deviné ! Je vois mes parents que très rarement également car je ne vis pas chez moi… "

C’était assez rare que je parle de tout cela. A vrai dire, personne à Poudlard ne savait vraiment ce qui c’était passé dans ma famille. J’étais toujours assez discrète avec ce sujet. Je restais silencieuse ou changeais de sujet. Mais pour une fois j’avais un peu plus développé le sujet, peut être parce que David m’inspirait plu confiance que les autres ? Peut être bien.
Je me tus donc, laissant surement l’occasion à l’étudiant de poser des questions si il le souhaitait, mais je n’étais pas encore sur de vouloir y répondre si ilm’en posait.

Quelques minutes plus tard donc, je lui renvoyais la question.
" Et toi ? J’ai souvent entendu parler de toi mais jamais d’une autre personne du même nom de famille que toi… "
Dis d’une voix calme et posée.

Attendant une réaction de la part de David, je ne fus donc pas surprise de l’entendre me demander ce qu’il y a n’avait précisément. Justement ce à quoi je ne souhaitais pas tellement répondre. Je restai donc silencieuse un bon instant mais je finis donc par ouvrir la bouche pour la refermer une seconde plus tard. Et pour finir je finis par sortir d’une voix grave et mélancolique :

« C'est-à-dire que… C’est un peu de ma faute tout ces problèmes ! »

Je m’arrêtai quelques secondes pour reprendre rapidement :

« Tout à commencer quand mes parents tout deux sorciers de sang purs jusqu’au jour ou…mon père mourut d’une maladie encore inconnue des médecins sorciers… »

Ma voix s’étrangla vers la fin de cette phrase. Mais je repris quand mon récit tout en fixant loin devant moi le mur encore un peu éclaté par un sort de David. A l’évocation de ce souvenir que je n’arrivais toujours pas à oublié mes yeux brillèrent de tristesse, mais je ne pleurerais pas. Ce n’était plus d’actualité chez moi.

« Je l’ais très mal vécut… Je ne m’intéressais plus à rien et disons que j’ai mal tourné mais j’ai atteins l’apogée lorsque ma mère s’est trouvé un autre homme je l’ais pas supporté, je faisais tout pour les séparer. J’utilisais également mes pouvoirs même si je ne savais pas comment les utilisés ce qui provoquait d’énormes dégâts. »

Je soupirai amèrement, je m’étais vraiment mal comporté. Au lieu d’être ainsi envers ma mère j’aurais dus être heureuse pour elle, mais non…

« Ma mère voulait donc m’envoyer dans un internat pour moldus. Au moment ou elle allait envoyer une lettre d’admission, elle reçut une lettre comme quoi j’étais admise à Poudlard, elle fut étonne car je n’avais pas encore onze ans, mais elle ne refusa pas, bien contente de me voir partir… »

Je finis par me retourner vers David une expression grave sur le visage :

« C’est pourquoi maintenant je ne rentre plus à la maison et que je ne vois pas ma sœur, à vrai dire je ne l’est jamais vus grandir et je ne l’ais appris il n’y a pas bine longtemps qu’elle existait… Les seules fois ou je pars de Poudlard c’est pendant les vacances d’été et je les asse au pensionnat… »

Voila, j’avais tout dis, c’était la première fois que je le faisais et surement la dernière fois, je ne supportais vraiment pas de devoir repensé à tout cela. Pour moi, ma famille n’existait pas…

Une fois que j’eus finis mon récit, il répondit à ma question également. Lui aussi avais l’air d’avoir quelques problèmes familiaux. Je lui souhaitais tout simplement qu’ils puissent s’arranger. Car un homme comme lui ne méritait surement pas d’être triste comme moi je l’étais pas moments. Du peu que je le connaissais il avait l’air bon et juste. Fort heureusement notre conversation dévia vers une note plus joyeuse et je ne m’y opposai pas. Je ne questionnai pas David sur ces problèmes si il souhait me les dire il me le ferait comprendre, j’en étais certaine.

Cette fois ci, il était question de toutes les rumeurs possibles et imaginables qui circulaient dans le dos de David. Lorsqu’il me demanda de quoi il s’agissait exactement je ne pus m’empêcher de laisser échapper un de mes brefs rires mélodieux.
Une fois mon sérieux reprit, je me lançai dans quelques explications :

« Tu es vraiment sur ? Parce que la majorité des choses que j’ai pus entendre sont aussi débiles les unes que les autres exceptées quelques unes ! »
Dis avec un petit sourire amusé.
Mais sans attendre sa réponse que finit par lui dicter les quelques ragots que j’avais pus entendre sa et la.

« Alors tout d’abord, il y a les fameux ragots du : il a déjà une copine, elles essaient de savoir qui cela peut bien être, les genres également : de, tu as vus il ma regardé sa veut dire qu’il me trouve à son gout, ce qui est ridicule… Après il y a les : il parait que David est champion de Quidditch, nan ce n’est pas vrai de tel ou tel choses ! Enfin des titres tout aussi extravagants les uns que les autres, certaines pensent même que tu es un mannequin qui vient faire sa promotion à Poudlard, pourquoi pas ? »

Je levais les yeux au plafond en entendant encore tout ces ragots débiles. Toujours avec mon sourire amusé j’ajoutai :

« Les seules choses un peu près vrai sont le fait que tu es intelligent et la pour une fois je suis assez d’accord et… »

La suite ne sortit pas, mais une couleur bien familière à Motoko explosa sur ses joues.

« Et c’est tout je crois ! »

Rajoutais-je précipitamment. J’eus l’impression que David avait remarqué ces petites plaques rouges qui ne cessaient de foncés au fur et à mesures que le temps passait. Je tournai donc ma tête rapidement dans le sens opposé à David.

Une fois mon récit achevé, c’est vrai que je n’étais pas toue clair. J’avais l’esprit un peu embrouillé. J’étais triste mais en même temps mon cœur était moins lourd. Comme si le fait d’avoir parlé pour la première fois de ma vie, mon passé était une délivrance. Après tout, quand les moldus disent que parler peut quelque fois soulager, ils n’ont peut pas tout à fait tort. Je respirai un bon coup en attendant une réaction de la part du Serpentard. Ce dernier avait l’air de ne pas vouloir s’attarder sur ces problèmes de famille. J’avais donc fais le bon choix.

Quelques minutes plus tard, le jeune homme fut pris d’une hilarité impressionnante. J’en profitai d’ailleurs pour le dévisager un peu mieux. Il avait un visage totalement différent. On aurait pût croire à une métamorphose. Oui, c’était bien ca, une métamorphose.

*Est-ce moi qui le rends dans cet état ? Après tout je ne dis que la vérité !*

Malgré cette pensée chargée d’incompréhension je souriais. Un sourire franc et sincère. Il était bien rare de me voir sourire ainsi. La cause de ce changement ? David ! J’en étais persuadé à présent. En l’espace de quelques minutes en sa compagnie et me voila à parler de ma famille et à rire. Que pouvait être la cause de ces petits changements à par lui ?

Après quelques minutes à éclater de rire, les yeux formant de petites fentes plissés par ses joues qui remontaient et descendaient au rythme des gestes de sa bouche. Son visage était tout animé d’un nouveau jour. Illuminé et joyeux. Je me surpris à le dévisager bien trop. Je ne percevais pas encore la cause de ce comportement. Je rougis d’autant plus.

*Argg !! Arrête Motoko, ca va plus là, il faut que je me calme moi !*

A cet instant même David reprit le contrôle de lui-même. Doucement mais surement, comme dirait un vieux diction moldus.

Il me remercia. Je n’en voyais pas tellement l’utilité pour moi, c’était rien de plus que quelques informations qu’il aurait bien finit par avoir mais malgré cela, j’étais heureuse que ce lui plaise que je lui parle normalement, sans me reprendre moi-même toutes les secondes. Mais lorsqu’il sortit ironiquement la confirmation que tous ces ragots n’étaient que de pures inventions, se fut à mon tour d’éclater de rire. Cette fois ci, ce n’était pas ce rire rapide, dissimulé en quelques secondes. Mes petites fossettes se dessinaient avec nettetés, un grand sourire illuminait mon visage si tendues et fermé habituellement. Cette fois ci c’était sur et certain, c’était grâce à David.
Son regard, son rire, se yeux et sa manière de s’exprimer ne faisait réagir. Je ne voyais pas cinquante possibilités. David était une personne que j’appréciais énormément.

A présent, les joues rougies par mon petit fou rire, je lui répondais d’une voix enjouée :

" Mais deriens, pour les rumeurs c’est tout à fait normal tout comme pour le reste ! Je ne vois pas pourquoi je garderais ca pour moi ! Je leur transmettrais toutes ces petites informations, mais je crois que j’aurais intérêt à courir vite si je tiens à ma vie ! "

Un grand sourire découvrant mes belles dents extra blanches (pub pour sourire Coldgate total XD) naquit à présent sur mon beau visage. Je ne me forçais plus. Je le sentais. Ca venait naturellement. Puis j’ajoutai avec humour :

" Mannequin ? Mhh… En est tu sur ? "

Je plissai les yeux, faisant semblant de réfléchir à la question. J’approchai mon visage du siens et d’une de mes mains pâles, fines et froides je pris avec délicatesse le menton de David. Je faisais mine de chercher LE défauts qui démentirait son dire. Autant dire que je ne le trouvais pas. Je finis par le lâcher. Mon visage se transforma en une mine déçue.

" Peut être que finalement tu dis la vérité… "

Dis-je sur un ton qui se voulait amusant. J’étais loin d’être sérieuse. De toute façon c’était flagrant. Mais ce n’était pas mon but. C’est pourquoi je me reculai, croisant mes mains sur ma poitrine. Le regardant toujours du coin de l’œil.

" De toute façon tu peux pas le prouver, mais il me faut une preuve pour les filles ! "

Je ne bougeais plus attendant une quelqu’onque (je ne sais plus comment ca s’écrit Word ne sait pas non plus T_T ) réaction mais je ne pus m’empêcher d’ajouter :

" J’attends David ! "

L’utilisation du ton ironique était étonnement présent en cet instant. C’est étonnant car en temps normal lorsque je l’utilise c’était pour mettre dans l’embarras les jeunes élèves et non pas taquiner un étudiant. Comme quoi, il fallait pas grand chose pour changer le monde.

Mon cœur ne cessait de monter en pression. Je le sentais battre de plus en plus vite. Mon pouls quant à lui ne cessait de valser, un coup je ne le sentais plus, un coup il était totalement affolé. C’était quoi ce délire ? Et bien entendu je n’arrivais pas à répondre à cette question qui pourtant avait une réponse simple et logique. Mais je savais bien que c’était moi qui ne voulais pas voir la vérité en face. Mes joues étaient toujours aussi rouges, si ce n’est pire. Mais rien que d’y penser et l’effet s’accentuait.

A chaque fois que David souriait, que son visage s’illuminait, mon cerveau réagissait au quart de tour. Je ne savais plus comment me tenir. Mes mains étaient moites à présent. Je pris la décision de jouer avec ma baguette pour les occuper et essayer de dissimuler ma nervosité. Mais à mon avis cet effort était perdu d’avance. Car quoi que je fasse je croisais le regard si perçant de David, ce qui me rendait d’autant plus perdu.

Je redescendis soudain sur terre lorsque son sourire si merveilleux (ne mâchons pas nos mots mdr) disparus d’une traite, je me raidis.

*Qu’ais-je fais, qu’est ce que j’ai dis de travers ? *

Mais à l’instant même ou cette pensée traversa mon esprit, il redevint comme quelques secondes auparavant. Cela me suffit pour me rassurer. Puis il m’expliqua qu’il avait un book et quelques photo en plus et qu’il me les montrerait la prochaine fois que l’on se croiserait dans notre salle commune Je n’y croyais que moyennement. C’était surement une blague. Mais après tout, je ne pouvais en être véritablement sur. C’est pourquoi j’acquiesçai d’un signe positif de la tête en l’accompagnant de quelques mots :

" Okay, mais ne tente pas de m’éviter à partir de maintenant David ! De toute façon tu n’y arriveras pas ! "

Ma voix se voulait persuasive bien qu’elle devait plutôt être amusée qu’autre chose. Mais lorsqu’il eut la super idée de dire que je pourrais largement faire carrière dans le mannequinat, j’en restais assommée sur mon petit banc. Là, cette fois ci, les joues avaient atteins leur apogées.

*Manquait plus que ca…*

Je finis donc par lui répondre d’une voix mal assurée car je me sentais limite mal à cause de ce foutu cœur qui battait la chamade.

" Eu…Merci mais je ne pense pas que cela puisse être le cas… J’ai un caractère bien trop mauvais pour ca. J’aurais vite fait d’envoyer les photographes sur les roses dés que quelque chose n’irait pas ! "

Je réfléchis une fraction de seconde puis j’ajoutai :

" Une carrière dans le quidditch en revanche m’inspirerait d’avantage ! "

A cette évocation, je compris que je croiserais surement David dans les matchs à venir. Ca risquait de ce compliquer entre nous surtout que une fois que je suis lâché sur le terrain je n’étais plus tellement la même. La joie, l’envie de gagner, la liberté de mouvement, l’évasion et l’excitation me gagnait à tout les coups. Mais ce qui me gênait le plus, c’est de savoir qu’il serait là, qu’il verrait mes moindres faits et gestes. Il porterait forcément un jugement et encore une fois il me bâterait sur ce jeu là. J’en étais persuadé.

Pendant le petit moment de silence c’était toutes ses réflexions qui me maintenaient dans un état un peu près normal aux côtés de cet homme qui me faisait de l’effet malgré ce que je bourrais le crâne. Et je finis même par me l’avouer. Je me sentais démunis. Comme presque nus devant lui. Je n’aimais pas savoir qu’il avait accès à la partie de mon corps et de mon esprit la plus inaccessible alors qu’il l’avait atteins en quelques minutes…

Soudain la voix si particulière pour moi résonna dans ma tête. Je clignai des yeux précipitamment pour revenir sur terre. Mais ce qui suivit ne m’aida pas tellement bien au contraire. David venait de me déclarer quelque chose que moi-même j’essayais d’éviter. J’en restais cloué sur place. Je ne bougeais pas. Je ne parlais pas non plus.
Mon cœur battait si fort que j’entendais chacun de ses battements résonner dans ma tête. C’était insupportable et pourtant je ne bronchais pas. Du moins extérieurement car dans ma petite tête, mes méninges fonctionnaient à une rapidité impressionnante au point que je ne savais plus quoi pensé du tout. Je ne le connaissais que depuis quelques minutes, ou quelques heures ? Je n’avais même plus la notion du temps, alors comment pouvais-je réfléchir sereinement ?
C’est pourquoi sur un coup de tête, je lui répondis d’une voix plus douce que en temps normal :

" Autant t’avouer que je crois que pour moi c’est réciproque mais… "

Une pause s’imposait pour moi, car je ne savais pas comment formuler la suite, déjà que je ne m’étais pas préparer à dire ce qui venait de sortir de ma bouche. Mais aucuns mots ne venaient à mon esprit. Ce dernier était d’ailleurs dans le brouillard depuis un sacré petit moment, et donc inutilisable. Je finis donc par dire ce que j’avais sur le cœur depuis que je parlais à ces côtés.

" Mais on se connaît depuis si peu de temps… "

Lorsque que le jeune homme qui me troublait temps me déclara qu’il avait une idée bien précise de qu’elle photo il désirait me montrer. Je doutais toujours de sa parole. J’allais encore me faire berner au final, je le sentais venir gros comme une maison. Mais bon, rien ne prouvait qu’il mentait alors à quoi bon plomber la discussion si ce qu’il me disait depuis tout à l’heure était vrai ? Ha ! Bonne question. C’est pourquoi je souriais tout en l’écoutant attentivement. Mais il me laissa sur ma faim. Pourquoi ne me disait-il donc pas qu’elle était cette fameuse photo. C’était un petit malin tiens donc. Une nouvelle facette du jeune étudiant venant de tomber. Amusé je me lançai à corps perdu dans son jeu :

" Moué, il y a intérêt pour toi, de toute façon je le devinerais rapidement si tu tente de m’éviter, j’ai un réseau d’informateurs très soudés à Poudlard "

Dis-je accompagné d’un petit clin d’œil complice. Puis j’ajoutai un brin de curiosité perceptible dans la voix :

" Pourquoi désires-tu gardé le mystère quant à cette photo ? "

Ha, ha question bien posé ! Et je désirais une réponse, non j’exigeais une réponse ! Peut être étais ce trop demandé, surtout venant de David qui avait bien l’air sur de lui et qui m’avait l’air de bien aimer me taquiner si je ne me trompais pas. Mais en même temps, si il joue la comédie je le devinerais rapidement, ayant pas mal de connaissance dans cette école cela pourrait être facile de trouver le photographe car je doute qu’il puisse y arriver seul, enfin quoi que…
Après tout, il était plutôt débrouillard, d’après le peu que je pouvais en voir actuellement.

Soudainement la conversation dévia bien rapidement sur le quidditch. Il me demanda à quel poste j’étais. Etonnant car j’y étais depuis plusieurs années. A croire que je devais être aveugle pour ne pas l’avoir croisé s’il en fait également partie.

" Je suis au poste de poursuiveuse, comme depuis de nombreuses années, à savoir six années, et toi chers mannequin intrépide ? "

Une lueur d’ironie planait dans l’air, à croire qu’elle était au rendez vous car depuis le début de notre conversation cela ne cessait de s’effectuer. C’était une chose bien rare chez moi et je n’arrivais toujours pas à m’y faire malgré que cela sois de rigueur depuis bien maintenant une heure.

Malheureusement, quelques minutes plus tard, une déclaration à laquelle je ne m’attendais pas fusa rapidement des lèvres de David. Prise de panique ou presque, je lui avais répondit aussi calmement que possible que mes sentiments étaient semblables aux siens mais je ne pus m’empêcher de lui faire comprendre que je ne le connaissais que depuis une heure. Ce qui effectivement était peu et je ne voulais pas prendre de risques. Mais en réalisant ce que je venais de dire, une angoisse sombre et forte immergea en moi. J’avais surement dis quelque chose qu’il ne fallait pas. Mon cœur était comme séparé en deux, une moitié par l’envie d’être dans les bras de David et l’autre d’être prudente, comme je l’avais toujours été jusqu’à maintenant. Mais comme bon nombre de personne le disait il avait toujours une première à tout. Serais cette fois ci que je ferais une exception à la règle que je m’étais fixé depuis si longtemps. Car oui, j’avais eus bon nombre de conquête d’on je prenais bien le temps de réfléchir avant de me décidé. Mais mes réflexions n’étaient pas basées sur le même principe qu’aujourd’hui.

*Ce n’est donc pas comparable…*

Décidément j’étais une fille bien compliqué et je me demandais bien ce que cet homme pouvait bien trouver d’intéressant chez moi. A présent je doutais de moi, ce qui était bien rare. C’était à plus rien n’y comprendre.

*Suis-je malade ?*

Cela aurait pu en être la cause, mais je savais pertinemment que ce n’était pas le cas. A l’instant même ou je me sentais prête à dire le contraire de ce que je venais de dire à David, ou du moins de mieux m’expliquer et d’annuler par ce fait mon petit « mais » qui avait l’air de faire douter l’étudiant face à moi, il me prit de cour en me demandant ci on ne pourrait pas mieux faire connaissance et voir ou cela nous mènerait. J’avais besoin d’un petit instant de réflexion.

*Qu’entend-t-il pas faire plus amples connaissance ? Je ne souhaite pas attendre un millénaire...*

Effectivement pour moi c’était fort important, mais après tout pourquoi jouer sur les mots ? C’est pourquoi en me rapprochant un peu plus de lui discrètement, je lui répondis d’une voix douce et calme :

" Pourquoi pas… "

Mais autant dire que j’étais terriblement gênée et pourtant dieu sait que ce n’était pas mon habitude d’être ainsi. Et je voulais absolument savoir ce qu’il entendait par là, j’avais bien du mal à trier tout ce qui m’arrivais en tête, c’était le brouillard total dans mon esprit.

" Mais que veux tu dire par là ? Je sais que cette question peut te paraître bidon, mais autant t’avouer que je suis un peu perdu… "

T’en qu’à faire, autant avoir la honte jusqu’au bout. Mais au moins la lumière sera faite sur cette question qui me chamboulait tant.