Mauvaise nouvelle... [PV Sélèna]

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Alice se balladait près du lac, sans trop savoir où aller. Elle avait, pour l'occasion, revêtu l'un de ses vieux Jeans préférés, et un débardeur noir accordé à ses converses et son gilet de la même couleur.
Elle ne faisait jamais de grands efforts vestimentaires, et aujourd'hui encore moins, puisqu'elle ne tenait pas à se prendre la tête avec ça.

En ce jour, elle avait reçu une lettre de son père, mais ne parvenait cependant pas à l'ouvrir. Jamais, au cours des années passées, il ne lui avait écrit de lettre, si ce n'était pour son anniversaire. Pourquoi les choses seraient-elles différentes, aujourd'hui ? Elle se disait que si son père lui écrivait, c'était sûrement pour une bonne raison. Peut-être voulait-il de ses nouvelles, histoire de passer pour un bon père, pour une fois. Ce serait sûrement une autre chose à ajouter sur la liste de celles "qu'elle ne pouvait pas comprendre". Mais en même temps, comment pouvait-elle comprendre son attitude si... détestable ?

Alice avait pensé que revenir au Château lui permettrait de ne plus entendre parler de son père avant de très longs mois. Cependant, peu importait le lieu, son père semblait être partout. Alice aurait peut-être l'occasion de se faire de nouveaux amis ici, si elle arrivait à s'entendre avec quelques personnes, et elle savait par expérience que ça n'était pas encore gagné. Les seules personnes avec qui elle avait parlé depuis ces dernières années avaient été rares, et elle s'était faite discrète et solitaire, si ce n'était lorsqu'elle avait eu son petit ami, qui était déjà parti depuis un an...

Alors que la jeune fille marchait de le parc pour regagner le lac et foulait l'herbe de ses pieds, elle vit son chat, Snow, la suivre à quelques mètres derrière.

Ce dernier la suivait partout. Il était plus fidèle encore que ne pouvait l'être un chien avec son maître.
Snow était le seul souvenir qu'elle avait vraiment gardé de ses années passées en foyer... Ce chat errant l'avait "adoptée" dès qu'il l'avait vu, et ne l'avait plus jamais quittée. Les autres souvenirs qu'elle avait de cette période étaient malheureusement gravés dans sa mémoire, ou même dans son coeur... Et même s'ils étaient douloureux, il n'en restait pas moins qu'Alice adorait son chat, et le considérait presque comme un ami.

Lorsque la jeune fille arriva près du lac, elle s'installa près du bord et en admira la surface quelques secondes avec le regard dans le vide.

Son chat ne tarda pas à faire irruption sur ses genoux, et Alice commença à lui caresser doucement la tête. Son chat était le plus affectueux qu'elle n'ait jamais vu... Avec elle en tous cas, car il détestait les étrangers !
Il était comme elle, plutôt solitaire, il évitait de s'attacher et pouvait vite se montrer grognon pour mieux se protéger des douleurs que pouvaient lui apporter les contacts avec les autres.
Emy regarda son animal de compagnie avec un sourire. Puis, pensant qu'elle était seule, elle se mit à lui parler :

"- Je pense qu'il va falloir que tu arrête de me suivre, un jour, et que tu vaque à tes occupations de chat... ça fait cinq ans que tu me surveilles, tu n'as pas de souris à chasser ?"

Emy sourit malgré elle. Elle parlait à son chat... si quelqu'un arrivait, il allait prendre la nouvelle pour une folle.
Elle reprit ses caresses sur la tête de son chat en soupirant.Sa solitude lui faisait du bien, même si elle la rappelait également à la réalité.

La jeune fille, bien qu'elle apprécie son animal, le repoussa de ses genoux quelques instants, pour pouvoir ouvrir la lettre reçue par son père. La jeune fille ne le faisait pas avec plaisir, mais elle voulait savoir ce qu'il pouvait bien avoir trouvé comme excuse pour lui écrire. Lorsqu'elle décacheta le morceau de parchemin, Alice reconnu immédiatement l'écriture de Charly. Il disait :

" Alice,

Je t'envoie ce courrier pour que tu sois la première à apprendre la bonne nouvelle : Renée est enceinte. Nous l'avons appris hier. Renée et moi sommes aux anges, tu devrais voir ton petit frère ou ta petite soeur dès ton retour pour les vacances, cet été. Nous voulions partager avec toi cette bonne nouvelle, pour ne pas te prendre au dépourvu.
Travaille bien, Renée et le bébé t'embrassent,

Charly."

Le sang de la jeune fille ne fit qu'un tour. Elle déchira sa lettre immédiatement, elle était bien trop énervée pour la garder.
Pour qui se prenait-il ? Lui écrire pour lui annoncer la venue de son mome, dont elle ne voulait pas ? Et il avait, en plus de cela, le culot d'appeler ça une "bonne nouvelle". Ce n'était pas une bonne nouvelle pour tout le monde, son père ne l'avait-il pas encore compris ? La jeune fille se leva immédiatement, et effraya son chat, par la même occasion. Même après toutes ces années, Snow ne semblait pas habitué à la voir énervée. La plupart du temps, elle gardait tout pour elle, ou fondait tout simplement en larmes, mais là, c'était trop pour elle.

Alice continuait de déchirer la lettre, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. Des larmes de pure rage lui étaient montées au yeux, et elle ne faisait que répéter :

"- Je le déteste, je le déteste, je le déteste, je le déteste !"

Enfin, la jeune fille lâcha tous les morceaux de parchemin pour qu'ils s'éparpillent dans l'air, et s'écria une bonne fois pour toutes :

"- JE LE DETESTE !"

Alice se réinstalla. Elle reporta une nouvelle fois son regard sur le lac, pour essayer de penser à autre chose qu'à cette autre mauvaise nouvelle qui venait de lui tomber dessus. Cependant, ce n'était pas le lac qui parviendrait à lui faire oublier toute cette histoire. Pour cela, elle aurait dû parler avec quelqu'un, mais c'était impossible. Elle ne parlait généralement à personne, dans ce Château. Celui ou celle qui viendrait la rejoindre au bord de ce lac n'était pas encore né. Elle ne savait même pas si un élève oserait s'approcher d'elle.

Effectivement, elle savait qu'elle était souvent distante avec les autres, et son humeur du moment n'aiderait sûrement pas à donner une meilleure image d'elle et à inciter les autres à lui adresser la parole. Une chose était sûre, son chat se tenait à quelques pas d'elle. Il la regardait sans trop comprendre, pendant que la jeune fille arrachait maladroitement l'herbe qui l'entourait, pour se calmer, et s'empêcher surtout de repenser à toute cette histoire.

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D'après vous qu'elle est la définition d'une mauvaise journée?? Et bien pour Lèna c'était le jour d'aujourd'hui!! Rien n'allait et elle n'avait qu'une seule envie c'était disparaître très loin de cette maison de fous!! Premièrement la Miss était en sixième année et elle n'en pouvait plus, elle n'aimait pas cette école, les gens la trouvait tous bizarre et s'en prennait à elle pour un oui ou pour un non. Mais ce matin là c'était le pire de tous...

Tout avait commencer avec cette satanée promesse qu'elle avait fait à son père : "D'accord... je te promet de faire des efforts. Je serais plus sociable et j'irais plus souvent en cours!" Non mais qu'est ce qui lui avait pris!! Elle était capable de se montrer un minimum sociable mais fallait pas trop lui en demander non plus!! Quand aux cours elle n'aimait aucune matière de cette école sauf peut être l'étude des Moldus... Et puis son père quel hypocrite, lorsqu'elle avait reçut sa lettre d'admission à Poudlard, il n'avait pas voulue que sa fille soit une sorcière comme sa mère et voila que maintenant il retournait sa veste en lui disant qu'elle devait le faire et que sa mère serait surement très fière d'elle, jouer sur ce que penserais sa mère si elle était encore en vie c'était déloyale de sa part!!

Quoi qu'il en soit quand on se réveille de mauvaise humeur, il y a peu de chance pour que la journée soit bonne. Elle était descendue toute seule pour prendre son petit déjeuner et avait renvoyer chier la seule personne qui s'était assis à cotés d'elle et qui lui avait parler gentiment, OK pour la sociabilité faudra revoir tout sa mais en même temps c'était pas son jour alors...

Pour finir elle s'était retrouver dans les couloires avec une bande de Serpentard qui avaient dans l'idée de jouer un peu avec elle mais voyant que sa ne la gêner pas plus que sa ils avaient finit pas abandonner l'idée et résultat elle était arriver avec un quart d'heure de retard au cours de Rogue qui ne s'était pas fait prier pour la coller dehors!! Et oui pour le coup d'aller plus souvent en cours c'était louper aussi... A croire que tout était contre elle aujourd'hui!!

Elle avait une envie folle de hurler et de taper sur quelque chose, n'importe quoi du moment que sa la défoulait!! Elle était donc sortie en trombe du château plus furax que jamais, et avait faillit au passage arracher les grandes portes de leur gont... Isis la suivait comme toujours, elle était bien la seule qui était toujours là quoi qu'il arrive!! Lèna ne savait pas trop ou elle allait mais elle y allait, marchant au hasard, si elle continuait elle se retrouverais dans la forêt interdite, après tout pour cloturer cette magnifique journée pourquoi ne pas se faire dévorer par un sombral...

Elle remarqua tout à coup qu'Isis n'était plus derrière elle, elle la chercha des yeux et vit qu'elle était arriver au bord du lac, il y avait un autre chat et une fille avec. Elle soupira légèrement blaser de voire que même sa chatte était plus sociable qu'elle, en effet Isis avait l'aire de se faire un nouvel ami avec le chat de la jeune fille!! Elle fut tenter de la laisser là et de tracer son chemin mais non, elle alla la trouver.

La jeune fille qui était assise au bord du lac n'était pas tout à fait inconnue à Lèna mais sans sa robe de sorcière elle aurait été bien incapable de dire si c'était une Groffondor, une Poufsouffle, une Serdaigle ou encore une Serpentarde... elle ne faisait pas assez attention aux personnes qui l'entouraient pour sa!! Alors elle attrapa Isis et lança en soupirant d'éxaspèrement :

"Désolée, elle aime bien se faire de nouveaux amis..."

Sa mauvaise humeur se ressentait dans sa voix mais elle s'en fichait, de toute façon c'était pas aujourd'hui qu'elle allait de faire de nouveaux amis...

Invité

Alice était au bord du lac, plus en colère que jamais. Elle n'en revenait pas : Son père avait osé faire un gosse à sa femme !
N'importe qui pouvait pensait que sa réaction était excessive, elle le savait, mais elle s'en fichait royalement. L'arrivée de cet enfant dans sa vie signifierait plein de choses : Tout d'abord, Alice aurait, malgré elle, un nouveau lien installé entre sa belle-mère, Renée, et elle. Ensuite, elle devrait se faire à l'idée d'avoir un petit frère ou une petite sœur, elle qui avait toujours été une fille unique !

Déjà que son père se fichait royalement de ce qu'il lui arrivait, que se passerait-il lorsque son enfant serait là ? Avec un peu de chance, il la replacerait certainement en foyer, mais ne se ferait pas passer pour mort, cette fois-ci.
En temps normal, Alice n'avait rien contre les naissances, ou les enfants. Mais cette fois, c'était différent. Depuis qu'elle avait six ans, elle n'attendait qu'une seule chose : que son père s'occupe enfin d'elle, qu'il puisse la regarder dans les yeux sans qu'elle n'y voie cette espèce de retenue permanente.

Elle avait conscience d'en demander peut-être un peu trop, et d'être peut-être un peu égoïste, mais c'était plus fort qu'elle. Et puis, elle devait avouer que tout ce qui touchait son père, de près ou de loin, la mettait hors d'elle. Elle ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être parce qu'elle n'avait jamais réussi à le pardonner, pour l'enfance qu'il lui avait donné,.

Elle le tenait aussi responsable de la mort de sa mère. Elle savait pourtant que ce n'était pas son père, qui leur avait donné cet accident de voiture, quelques années plus tôt, mais Alice se souvenait très bien que, le jour où sa mère était venue la chercher à l'école, cette dernière avait pris la place de son mari, qui s'en chargeait habituellement.
Le seul jour de disponible pour sa mère lui avait été fatal. Et son père, l'avait laissé prendre le volant. si il avait conduit, les choses auraient sûrement été différentes, sa mère ne serait pas morte, et elle aurait eu une enfance normale. Mais à cause de son père, et de son envie de "se reposer", ce jour là, sa mère avait perdu la vie, et la vie d'Alice n'avait été que l'accumulation de plusieurs problèmes.

Bien sûr, après cet évènement traumatisant, la jeune fille avait changé du tout au tout : l'enfant joviale et ouverte aux autres s'était transformée en enfant triste, solitaire et renfermée sur elle-même.
Elle ne se reconnaissait plus. Elle s'imaginait cependant que les années avaient dû l'amener à changer, mais pas aussi radicalement...

La solitude, Alice avait fini par l'apprécier. Durant son enfance, c'était grâce à cette solitude qu'elle avait tenu le coup, qu'elle avait tenu la peine loin de sa personne. Mais maintenant, elle se rendait compte que sa solitude, trop longtemps accumulée, l'avait peu à peu éloignée des autres. La seule personne qu'elle avait côtoyée à Poudlard était son ex-petit-ami, désormais retourné en France à cause de son père... Il ne fallait pas s'étonner, après, si elle ne le supportait pas une seule seconde.

Edward avait été la seule personne assez "courageuse" pour venir vers Alice, essayer de comprendre ce qui se cachait derrière sa mauvaise humeur et son mépris permanent pour les autres. Il avait appris à la connaître, et lui avait également appris à avoir un peu plus confiance en elle.

Mais ce n'était pas ce peu de confiance récemment acquise qui avait amené pour autant la jeune fille à aller vers les autres... Elle n'était déjà pas de nature extravertie, alors ce n'était pas pour faire le premier pas avec les autres. Elle ne pouvait pas faire partie d'une bande ou d'un groupe, premièrement parce que c'était ce qu'elle détestait le plus à Poudlard : Les réunions d'élèves, mais également parce que le peu d'amis qu'elle avait pouvait lui suffir. Contrairement à certains, Alice n'avait pas besoin d'être populaire et amie avec tout le monde pour se sentir bien.

Maintenant, de toute façon, comme elle y avait déjà réfléchi, tous les élèves se connaissaient. Elle était la seule à ne faire parti d'aucun cercle d'amis,, les autres restaient groupés, ils étaient tous en "meute" et elle devait attendre l'accord de l'alpha pour se mêler à eux, et ça ne l'intéressait pas une seule seconde. Elle préférait largement rester seule que devoir se rabaisser devant les autres, pour être leur amie. Cependant, elle savait qu'elle était souvent très peu aimable, et que ça ne l'aidait malheureusement pas à avoir des amis.

Et elle se retrouvait donc maintenant dehors, près de ce lac, seule, avec pour seule compagnie la colère contre son père, puisqu'elle avait même réussi à faire fuir Snow, son chat pourtant inséparable.
Elle arrachait l'herbe à ses pieds, en tentant de se calmer, de trouver une explication rationnelle concernant son père qui pourrait lui faire comprendre qu'elle pourrait vivre pire. Mais rien n'y faisait, elle revenait toujours à la même conclusion quand elle y repensait. Cette conclusion était méchante, cruelle voire même inhumaine : elle aurait préféré qu'il meure, dix ans plus tôt.

Sans lui, sa vie aurait été bien meilleure. Elle s'en voulait de penser ça, mais son esprit revenait toujours au même point. Elle n'était que très peu fière d'elle. Elle savait que si les autres savaient ce qu'elle pensait, ils la croiraient sans cœur, et abominable, mais de toute façon, elle ne pouvait s'empêcher de suivre les sentiments que lui imposaient son cœur au sujet de son père.

Alice soupira, incapable de trouver des pensées plus joyeuses que ça. Pour lui occuper l'esprit, il aurait fallu qu'un ami soit avec elle, mais personne n'était dans les alentours. La jeune fille ne pu s'empêcher de sourire légèrement en pensant à ça, se disant par la même occasion que les autres avaient raison : la solitude pouvait parfois détruire de l'intérieur, ou au moins empêcher d'avancer, dans certaines situations comme celle ci.

Cependant, Alice ne resta pas bien longtemps seule, car un chat vint rejoindre Snow. Bizarrement, pour une fois, son chat ne fut pas sur la défensive. C'était plutôt étrange, car il avait dans l'habitude e s'enfuir dès qu'un inconnu arrivait, ou à sortir les griffes face à ses camarades chats. Mais cette fois-ci, Snow ne bougea pas... C'était comme s'il tentait d'être ami avec la petite chatte qui était venue jusqu'à lui. Un sourire se dessina lentement sur les lèvres d'Alice, tandis qu'elle observait les deux chats faire connaissance.

Mais cet instant ne dura pas longtemps, car une paire de mains vint récupérer la nouvelle amie de Snow. Alice releva la tête dans la direction de la personne qui avait récupéré la "nouvelle amie" de son chat. Il s'agissait d'une jeune fille, brune, qu'Alice avait déjà croisé dans les couloirs, mais à qui elle n'avait jamais parlé. La jeune fille soupira, et expliqua à Alice qu'elle était désolée, mais que son chat adorait se faire de nouveaux amis. Malgré tout, la jeune fille debout à côté d'elle semblait de mauvaise humeur... Ca tombait bien, Alice aussi ! Elle n'avait jamais été autant en colère qu'aujourd'hui !

"- C'est pas grave", répondit-elle d'un ton mal aimable

La Serpentard regarda à nouveau l'inconnue, et ajouta :

"- Mais tu n'es pas obligée de l'emmener, elle ne me dérange pas, et mon chat non plus, c'est bien la première fois que je le vois aussi sociable..."

Snow était un chat abandonné, un peu comme elle. Il se méfiait donc de tout le monde, et pour une fois, il semblait être moins sur la défensive ! C'était un bon point ! Peut-être que sa propriétaire pourrait en faire autant ? Alice n'avait pas vraiment envie d'être aimable avec la jeune fille qui venait d'arriver, non pas parce qu'elle ne l'aimait pas, mais plutôt parce qu'elle était mal aimable avec tout le monde,... Cependant, elle voyait l'arrivée de cette jeune fille comme une occasion d'engager une conversation, de se faire une nouvelle connaissance, voire une nouvelle amie ou ennemie... Quoi qu'il advienne, cela lui changerait certainement les idées, et c'était exactement ce dont la Serpentard avait besoin à cet instant, après la nouvelle qu'elle venait d'apprendre !

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Lèna n'était pas vraiment sur de ce qu'elle voulait vraiment, certe elle n'aimait pas vraiment cette école mais elle s'était prise d'affection pour beaucoup d'élève ici et contrairement à son école Moldus, même si certains la trouvait bizarre elle avait tout de même des amis et surtout des amis qu'elle ne voulait pas perdre. Bon il y avait aussi les mauvais cotés comme tous ses Serpentards à moitier cinglée qui rêver de lui faire la peau, mais sa elle pouvait facilement le supporter tant qu'elle avait des amis pour l'aider.

Du coup elle se posait beaucoup de question et ne savait plus trop ou elle en était, ce n'était pas nouveau, mais d'un cotés elle aurait aimer ne jamais se faire d'amis, comme sa lorsqu'elle retournera chez les moldus elle n'aurais pas été triste de les laisser, mais d'un autre cotés passer sept ans dans une école qu'on déteste sans avoir d'amis en plus c'était un peu trop lui demander!! En fait ce qu'il aurait fallut c'est qu'elle ne soit pas une sorcière!! Après mure réfléxion elle en revenait toujours à la même conclusion : tout sa était la faute de la magie!!

Elle aurait aussi bien put dire que c'était de la faute de sa mère qui était une sorcière mais elle ne l'avait jamais connue et ne voulais pas dire du mal d'elle, car son père n'avait cesser de lui dire qu'elle était une femme extraordinaire et qu'elle lui ressemblait ennormément. De plus c'était sa mère peu importe ce qu'elle était et ce qu'elle à fait de sa vie et jamais elle ne pourrais la renier. Elle préférait de loin mettre tout sa sur le dos de la magie.

Bref son petit tour dans le parc était donc censer la calmer un peu et pourquoi pas lui permettre d'être de meilleurs humeur avant qu'elle ne rentre dans sa salle commune et ne se mette à agresser tout le monde pour un oui ou pour un non. Mais au lieu de sa Isis se mit à jouer avec le chat d'une Serpentarde qui avait l'aire plus jeune qu'elle, au moins si sa devait mal tourner, Lèna savait qu'elle aurait le dessus. Mais bon même si elle avait une irrésistible envie de cogner et de se défouler elle n'était pas du genre à s'en prendre à n'importe qui et encore moins à plus jeune qu'elle.

Elle attrapa donc Isis car après tout elle ne savait pas comment l'autre chat allait réagire et elle ne voulait pas qu'il fasse du mal au sien. Mais la jeune fille lui dit qu'elle pouvait le laisser qu'elle ne la déranger et pas et que c'était la première fois qu'elle voyait son chat aussi sociable. Au ton de la jeune fille et à son expression Lèna se dit tout de suite qu'elle ferrais mieux de prendre exemple sur son chat car elle avait l'aire au moins aussi furax qu'elle!! Elle tenta de se détendre un peu et de se montrer plus réceptive en disant avec un vague sourire forcer :

"Euh... D'accord."

Elle reposa alors Isis qui recommença à jouer avec le chat de la jeune avant de se demander pourquoi cette dernière était aussi en colère. Certe la petite blondinette devait surement se poser la même question à son propos mais bon si elle la questionnait en première sa lui laissait le temps de trouver quelque chose à répondre quand viendrait son tour. Alors elle s'assit dans l'herbe en face de la jeune fille avant de lui dire :

"Je vois que je ne suis pas la seule à pas être de bonne humeur aujourd'hui!! C'est pour quoi toi??"

Elle ne se connaissait pas et il n'y avait aucune garantie que la blondinette de la renvoie pas chier mais elle savait qu'il était plus simple de parler avec un inconnue qu'avec une personne que l'on connais bien, alors qui sais...

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Alice était bien évidemment en colère après son père, et la nouvelle qu'il lui avait annoncée. Elle était si énervée qu'elle aurait sûrement lancé un sort à son géniteur s'il avait été en face d'elle. Cependant, la Serpentard n'avait rien eu sous la main pour se défouler, et elle n'avait eu d'autre choix, après avoir lu la lettre et l'avoir réduite en lambeaux, que de s'installer au bord du lac et de passer ses nerfs sur les brins d'herbe qui l'entouraient.

Son fidèle chat, Snow, était ici, avec elle. Il ne la quittait jamais, et encore moins lorsqu'il la savait triste. C'était peut-être bête, mais la Serpentard pensait que son chat avait un lien particulier avec elle. Il n'avait aucun "ami" chat, et par conséquent, il ne passait son temps libre qu'avec elle, il la connaissait de ce fait par coeur, et savait reconnaitre son humeur.

Cependant, la tranquilité apportée par Snow fut bien vite troublée lorsqu'un chat étranger à Alice arriva pour jouer avec son fidèle compagnon. Une fois n'est pas coutume, son chat joua avec l'autre, sans l'agresser comme il en avait l'habitude. Après la surprise, Alice avait fini par laisser les deux chats jouer ensemble. C'était bien la première fois que son chat s'ouvrait à ses camarades, et elle ne voulait pas le priver de ce petit moment de jeu !

Mais malheureusement, ça avait été sans compter sur la collaboration de la propriétaire de ce fameux chat, puisque celle-ci vint récupérer son compagnon fidèle sans plus attendre, et l'éloigna de Snow. Elle avait alors expliqué, sur un ton à la fois exaspéré et qui laissait deviner une certaine colère, qu'elle était désolée, mais que son chat adorait se faire de nouveaux amis.

Alice lui avait alors expliqué que ce n'était pas grave, et qu'elle pouvait laisser sa petite chatet ici pour jouer avec Snow, car elle ne la dérangeait pas, et que c'était bien la première fois que Snow se faisait un ami ici !

C'est avec un sourire forcé que la Gryffondor consentit à laisser son chat ici. Elle le reposa alors, et Snow recommença à jouer avec sa nouvelle amie. Alice les fixa un instant avec le regard dans le vide, sans rien dire. Elle pensait que la propriétaire du chat allait maintenant partir, mais celle ci n'en fit rien ! Au lieu de ça, elle s'assit face à Alice, qui lui jeta un regard méfiant en la voyant assise face à elle.

Qu'est-ce qu'elle faisait, là ? Elle ne pensait tout de même pas qu'Alice allait discuter avec elle, de tout et de rien ? Elle n'était certainement pas en état de faire des efforts pour sembler aimable. Malgré tout, la jeune fille lui dit qu'elle voyait qu'elle n'était pas la seule à ne pas être de bonne humeur aujourd'hui, et demanda par conséquent à la Serpentard les raisons de sa mauvaise humeur.

Alice regarda la jeune fille qui venait de la rejoindre pendant de longues secondes sans répondre. Que pouvait-elle lui dire ? Qu'elle était en colère à cause de son père ?

Le regard qu'elle lui adressa était inexpressif, et pour cause : Alice tentait de se concentrer pour pouvoir ressentir concrètement les sentiments de la Gryffondor. Elle ressentait de la colère, mais celle-ci avait déjà été présente, rien que dans sa voix, lorsqu'elle lui avait adressé la parole, et la Serpentard en déduisait donc qu'elle n'en était pas responsable. Cependant, elle n'avait rien senti de négatif à son égard... Peut-être voulait-elle réellement lui parler ?

C'était louche, ça. Les Gryffondors ne s'approchaient généralement pas d'Alice. Mais peut-être que la Serpentard pourrait la faire fuir avec une ou deux remarques bien placées... Ca pourrait éventuellement lui faire une nouvelle ennemie en plus, bien qu'elle n'en ait peut-être pas forcément besoin, car avec son amabilité légendaire, Alice était sur le point de se mettre toute la maison de Gryffondor à dos, et ce n'était pas ce qu'elle avait voulu.

Qu'y pouvait-elle si, dans cette maison, la plupart des élèves étaient tous aussi lâches les uns que les autres ? Ils étaient tous - ou presque - les mêmes, et les personnes qui sortaient du lot étaient rares. Pour la plupart, ils étaient gentils, attentionnés, voire peut-être même sociable : Tout ce qu'Alice détestait par dessus tout. Autant dire qu'à ce rythme elle n'était pas prête de se faire beaucoup d'amis à Gryffondor. Malgré tout, la jeune fille n'était pas contre une petite discussion avec la Gryffondor. Lorsqu'elle lui aurait dit ce qui l'énervait - mais jusque là, ce n'était pas certain qu'elle lui dise la vérité - la Gryffondor en ferait de même, et Alice devait bien admettre qu'elle était plutôt curieuse de savoir ce qui avait pu rendre une petite Gryffondor modèle aussi sur les nerfs.

Mais Alice avait besoin maintenant de réfléchir à ce qu'elle allait répondre à cette inconnue. Généralement, Alice anticipait ce genre de questions et les posait la première pour éviter justement d'avoir à y répondre. Mais rien ne l'obligeait à dire la vérité après tout !

Le problème était juste qu'Alice ne parvenait pas à trouver une excuse valable à sa colère autre que la vérité. Rien ne la mettait généralement en colère à ce point, sauf son père. Oui, c'était lui la source de ses ennuis, encore et toujours. Pourquoi ? Non pas parce qu'il était moldu, mais peut-être parce qu'il avait manqué de délicatesse, et que depuis, la Serpentard lui en voulait terriblement. Mais malgré tout, elle ne pouvait être indulgente avec lui. Parce que malgré tous ses efforts, les craintes qu'elle avait eu dans le passé reprennaient toujours le dessus et empêchaient la Serpentard de se montrer un brin gentille avec son géniteur.

Il l'avait bien trop blessée, et elle ne souhaitait surtout pas revenir sur ses décisions et ses sentiments le concernant. Ce la ne servirait à rien de toute façon, puisque d'une manière ou d'une autre, il finirait à nouveau par la décevoir et la blesser. Elle en était certaine parce qu'elle en avait déjà bien trop fait les frais par le passé. Cependant, aujourd'hui, tout était fini. Colère ou pas, Alice ne s'autorisait pas à avoir des remords par rapport à ce qu'elle avait pensé. Son père aurait mérité la mort, et elle ne faisait que dire ce que beaucoup devaient penser également.

Un homme aussi lâche que lui ne méritait même pas la vie, et ce pour une seule chose : La vie était, aux yeux de la jeune fille en tous cas, un combat perpétuel, une quête sans relâche du bonheur. Alice était persuadée que seuls ceux qui se battaient pour une vie meilleure - sans forcément faire le bien - pouvaient en obtenir une. Or, son père n'avait jamais su se battre. Jusqu'à présent, tout ce qu'il avait su faire avait été de fuir les problèmes. Il avait laissé à sa fille quand elle avait eu le plus besoin de lui, et ne s'occupait plus réellement d'elle depuis son retour.

Malgré tout, Alice resta silencieuse seulement quelques secondes. Après un bref instant de réflexion, elle décida de jouer la carte de la dem-franchise. Elle dirait à cette jeune fille ce qui la mettait en colère, sans mentir, mais sans entrer dans les détails non plus. Elle préférait attendre d'abord que la jeune fille face à elle en fasse de tant.

- C'est à cause de mon père... Et toi ?

Réponse très peu développée, certes, mais Alice ne voyait pas quoi dire. Cette jeune fille ne la connaissait pas, et même si elle lui racontait toute l'histoire, elle se doutait que cette dernière la comprenne... Alors, la Serpentard préféra attendre de voir ce que l'autre jeune fille répondrait pendant que leurs chats continuaient à jouer gentiment ensemble...

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