S'ennui [ pv Alice]

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Il y a quelques jours Aubrey voulait plier bagages, oui elle comptait quitter Poudlard. Pourquoi ? Pour une simple raison idiote, mais après mûre réflexions elle décida de rester. Il lui restait pas beaucoup d'année pour terminée ses études, elle pouvait tenir encore. Le cours de potion se termina, comme d'habitude le professeur Rogue donna une montagne de devoir à faire pour le lendemain, Cette matière était loin d 'être la préférait d' Aubrey mais malheureusement elle ne pouvait pas sécher ces cours. Aujourd'hui la brunette voulait trainer un peu avec son méilleur ami, il n'était pas dans les parage, si elle devait le chercher Aubrey en aurait pour toute la journée le chateau est tellement immense et somptueux. Aubrey ne regrette pas d'avoir pris la désition de resté ici, elle se sent tellement bien. Cet endroit manquerait à la Serdaigle, mais tournons la page à présent. Aujourd'hui il faisait assez beau, pas de brise pas de nuage pour une fois. Aubrey décida alors de faire un petit tour dans le grand parc dehors pour profitée du beau temps, elle se dirigea donc vers la sortit pour allait au parc. Beaucoup d'élèves s'amusaient, rigolés, Aubrey sourrit en voyant cette scène. Le parc ... Un endroit très calme quand il y a pas d'étudiants bien sûr. On entendait le chant des oiseaux qui se trouvés dans les arbres, un bruit très agréable. Tout comme les odeurs des fleurs colorées. La Serdaigle marchait tranquillement, lorsqu'elle reconnu une silhouette qui était plantée devant elle.

Oh non pas elle.

Dit-elle en soupira fortement. La silouhette était une serpentarde l'une des ennemies d'Aubrey, une vraie petite peste cette vert et argent. Elle manquait jamais aucunes occations pour embêter la jeune Serdaigle lorsqu'elle la croisait.

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Alice avait bien des ennemis à Poudlard. La plupart d'entre eux étaient des Gryffondors, et pour le reste, il s'agissait la plupart du temps de Serdaigles... Pourquoi avait-elle tendance à se mettre ce genre d'élèves à dos ? La réponse était tout à fait simple. Les Gryffondors étaient trop gentils, trop parfaits. Ils idéalisaient trop le monde à son goût et ne voyaient pas assez les dangers qu'il pouvait renfermer à son goût. Les Serdaigles, quant à eux, étaient l'opposé total d'Alice : Ils étaient tous ou presques de bons élèves studieux, ce qui était loin d'être le cas d'Alice qui trimait déjà beaucoup pour garder une moyenne correcte.

Malgré tout, ces maisons pouvaient parfois abriter des exceptions, et Alice ne détestait pas ainsi tous les Serdaigles ou les Gryffondors, mais seulement la plupart d'entre eux. Et comment se manifestait cette haine ? Par des attaques en tous genres, verbales le plus souvent... Il arrivait très rarement à la jeune fille d'en arriver aux mains, ou plutôt à la baguette !

Mais pourquoi se sentait-elle toujours dans l'obligation d'attaquer ses ennemis ? La réponse était simple et évidente : son attitude empêchait ainsi à Alice d'être attaquée par les autres. En effet, si elle donnait aux autres l'image d'une jeune fille forte, que rien ne touchait, et qu'elle attaquait les autres avant qu'ils s'en prennent à elle, Alice était sûre de garder le monopole sur ses ennemis, et donc de ne pas être attaquée la première.

C'était un moyen de défense assez particulier, puisque pour se défendre des autres, elle les attaquait, mais Alice n'en était pas moins fière, bien au contraire. Avec certains élèves, sa techniques fonctionnait à merveille, comme avec Dean Thomas qui, pour un oui ou pour un non, reculait devant le danger... En faisant comme si elle était un danger, Alice était certaine de faire reculer le Gryffondor devant elle, mais également de l'empêcher de lui faire quoi que ce soit.

Avec d'autres personnes, par contre, Alice pourrait très bien s'empêcher d'attaquer. La plupart de ses ennemis étaient inoffensifs après tout, mais si elle ne faisait rien, Alice s'ennuyait... Et la Serpentard devait avouer que martyriser ceux qu'elle détestait était l'un de ses passes-temps favoris, puisqu'il lui permettait de déverser à des personnes qu'elle haïssait presque autant que son père toute la haine et la colère qu'elle possédait, et qu'elle avait accumulé contre lui au cours des dernières années.

Oui, les disputes la détendaient, et lui faisaient du bien. Au final, elle avait besoin d'ennemis, pour son bien moral.

En cettte journée plutôt tranquille, Alice n'avait pas imaginé qu'elle aurait l'occasion de se défouler sur quelqu'un... Mais ça avait été en se baladant au parc, par cette journée unique et ensoleillée en ce mois d'Octobre qu'elle avait croisé justement l'un, ou plutôt l'une de ses ennemies... Aubrey P. Davis.

La jeune fille était à Serdaigle, en 5ème année. Malgré tout, elle n'impressionnait pas une seule seconde Alice, qui tentait de rester neutre face à tous ceux qu'elle croyait. Elle avait des faiblesses, elle le savait. Mais peu de personnes les connaissaient, et surtout pas ses ennemis. Car devant eux, toute son incertitude concernant sa réelle appartenance au monde magique, ainsi que son passé douloureux possédant encore pas mal de conséquences sur son présent disparaissaient.

Face à ceux à qui elle vouait tant de haine, tout disparaissait. Il ne ressortait alors que le plus mauvais d'Alice, cette partie d'elle même qui ne se retenait pas pour dire ce qu'elle pensait, ni même ce qu'elle pensait. Elle laissait ainsi sortir toutes ses émotions, même les plus négatives. Elle arrivait alors à faire face à l'injustice de cette vie cruelle en tentant de se dire qu'il y avait pire qu'elle, et qu'elle aurait pu être comme tous ces élèves faibles qu'elle critiquait.

Oui, la haine était une véritable thérapie pour elle. Peut-être aurait-il mieux valu qu'elle pleure, pour se libérer de toutes ces émotions, mais crier et haïr était bien plus amusant pour elle. Bien plus libérateur, et surtout moins douloureux, puisque les seules "victimes" de ses actes étaient ses ennemis. divers.

Lorsque Alice avait aperçu la Serdaigle, elle avait ralenti sa marche, et continué sa route en sa direction. A mesure qu'elle s'approchait, elle tentait de capter les émotions d'Aubrey. Elle ressentit aisément le déplaisir de la jeune fille à voir la Serpentard de troisième année ici. Ca tombait bien, Alice était toute aussi ravie qu'elle de cette rencontre, ça risquerait d'être intéressant !

La Serdaigle avait soupiré fortement, et c'est avec un sourire des plus hypocrites qu'Alice s'approcha d'elle.

- Je suis toute aussi ravie de te voir que toi, Bimbo.

Surnom pas très original, certes, le mot "Bimbo" lui allait parfaitement, vu la plastique de la jeune fille, mais Alice n'était pas là pour faire des compliments à son ennemie... Elle aviat d'ailleurs bien insisté sur le mot pour montrer à la Serdaigle tout le mépris qu'elle lui accordait.

- Bouge de là Davis, retourne voir tes amis les intellos...

Voilà, Alice n'avait pas été très méchante... Juste une petite réflexion de lancée devrait sûrement permettre le début des hostilités, et de l'amusement également !

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