L'esprit ailleur [Pv Bella ]

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Les vacances étaient enfin arrivées à Poudlard.
Premières vacances, premiers moments de détente, et de repos pour tous les élèves.
Ginny Weasley avait bien décidé de profiter de ses vacances un maximum. Bien sûr, elle avait des devoirs à faire... et elle ne profiterait peut-être pas pleinement de ces jours de liberté accordés aux élèves, mais elle comptait bien passer ses journées avec ses amis, histoire de rattraper le temps perdu des vacances, mais aussi de faire de nouvelles connaissances.
Cependant, les vacances avaient plutôt mal commencé. Après avoir été réveillée subitement par un mauvais rêve à 6h00 du matin et avoir été dans les cachots dans l'espoir d'y trouver un peu de paix, Ginny avait fait une mauvaise rencontre avec Malefoy et sa nouvelle copine, et ce n'était qu'après que la Gryffondor avait regagné sa salle commune d'un pas lent.
La journée s'annonçait longue pour Ginny, et la Gryffondor commençait à broyer du noir : personne qu'elle ne connaissait n'était levé ou dans les parages, et elle avait besoin de se changer les idées, ou bien de rester au calme.
C'est pourquoi après avoir regagné son dortoir, et enfilé une cape et une écharpe, la Gryffondor décida de sortir.
Depuis ce matin, elle se promenait dans le Château sans sa robe de sorcière, avec seulement le reste de l'uniforme conventionnel, chemise, jupe et cravate, et la jeune fille avait peur d'avoir un peu froid si elle s'aventurait à l'extérieur ainsi.
Lorsqu'elle sortit, Ginny sentit le vent frais lui fouetter le visage.
La jeune fille sourit, heureuse de voir qu'elle pourrait enfin se rafraichir un peu. Puis, elle commença à marcher en direction du lac, l'un de ses endroits préférés du Château.
Lorsqu'elle arriva au lac, Ginny se trouvait seule. Personne n'avait osé sortir, les autres étaient soit trop paresseux, ou soit trop frileux pour s'aventurer ici à cette heure là. Quoi qu'il en soit, la jeune fille décida tout de même de rester.
Elle s'installa au bord du lac, et ramena ses genous près de sa poitrine pour se réchauffer. La jeune fille passa ses bras autour de ses jambes, et posa son menton sur ses genous. Elle n'avait plus la tête à faire quoi que ce soit aujourd'hui. Sa visite dans les cachots et sa confrontation avec les Serpentards lui avaient puisé toute son énergie, et elle sentait la fatigue indiquant la mauvaise nuit qu'elle avait passée l'assaillir à nouveau.
La Gryffondor soupira, et regarda la surface du lac, troublée par le vent qui éfleurait l'étendue d'eau. Elle avait l'esprit ailleurs, loin de cet endroit, et de tout ce qui avait bien pu se passer ces derniers jours, ou encore il y a quelques minutes. Elle ne pensait même plus aux devoirs, et à ses mauvaises notes encore récentes... Ginny ne pensait plus à rien, elle se contentait de rester là, sans bouger, sans rien faire, si ce n'était respirer, comme une coquille vide, où un objet dénué d'âme. Elle aurait très bien pu s'endormir là que ça n'aurait rien changé pour elle. Cependant, elle n'était pas fatiguée, seulement son physique l'était. Elle voulait rester consciente, et continuer d'admirer le paysage qui s'offrait à elle tranquillement. Tout celà était si apaisant que Ginny regrettait presque de ne pas être sortie plus tôt pour profiter de cette paix que lui apportait le lac.

Invité

Une brise légère s’invita clandestinement sous sa jupe rayée d’écolière, l’animant ainsi, d’un mouvement gracieux, tandis que d’un geste vif, elle rabattit ardemment un pan de sa cape. Certes, quelques regards indiscrets auraient pu porter préjudice à ce qu’elle tentait d’entreprendre. Une seule intervention pouvait tout mettre à l’eau. Et ce, au sens propre du terme. Son chemisier noir, recouvrant son buste, aux manches repliées jusqu’aux coudes, le col ostensiblement ouvert, était en proie au souffle du vent.

Celui qui, impétueux, s’engouffrait impunément sous les uniformes des élèves. Elle s’arrêta, examina ses mains salies par la terre et ses paumes meurtries, avant d’enjamber les rochers qui lui barraient abondamment la route. Agrippant tenacement la lanière de son sac, elle s’achemina vers le lac. Arrivée à proximité, elle déballa de ses affaires sa baguette, tout en en sortant un petit couteau à la lame aiguisée.

Ardemment, elle taillada sur le tronc d’un arbre un dessin, qu’elle s’empressa de dissimuler lorsqu’à sa grande surprise, un élève s’avança vers elle. Ce dernier paraissait être en première année, à Poufsouffle lui aussi, compte tenu de son blason doré, portant sur la coque le symbole de leur maison, le blaireau de sable. Le jeune garçon la scrutait d’un œil sceptique, lorgnant par la même occasion sur son chat, qui se frottait délicieusement contre ses jambes.

Le visage hâve, les joues creusées et le teint livide, tout laisser à penser que ce garçon ne devait pas être très sociable. Certains ainsi, étaient disposés à ne pas s’intégrer aux autres et à chercher la solitude. Les grosses lunettes rondes qu’il portait lui rappela le jeune Harry, lors de sa première entrée au collège.
Étant plus âgée, Bella l’avait directement repéré et prit sous son aile. Depuis, une amitié incassable et inexorable avait dû se créer entre eux deux.

Le garçon esquissa un rictus affreux. La rougeur d’une tulipe se teinta sur ses joues maigres.

* Encore une petite peste fouineuse… Pensa-t-elle. *

Ce dernier s’avança vers elle, d’une démarche claudicante, contrastant avec son jeune âge. D’un ton obséquieux, il lui murmura :

" Tes actes sont certes suspects…

- Mais file insolent ! Lui répliqua-t-elle, en attrapant d’une poigne de fer ses cheveux crépus, tu ne devrais pas être là. Et apprends donc à respecter tes aïeux ! "

Le jeune Poufsouffle s’enfuit alors, pleurant d’un rire nerveux, s’égosillant jusqu’au château, où un préfet le récupéra.

* Quel imbécile, il a failli tout faire rater… *

Mais alors que l’adolescente pensait enfin pouvoir s’adonner de nouveau à ses projets personnels, un toussotement de voix se fit entendre derrière les fourrés. Massifs et touffus, Bella eut grande peine à en écarter les branches pour y percevoir quoi que ce soit. A en entendre le timbre et le ton de la voix, elle la classa dans les voix féminines. D’ailleurs, elle ne se trompait pas énormément. Une jeune fille, à la corpulence trop frêle et à la taille trop petite pour appartenir à une sixième année, se trouvait là, accroupie devant l’étendue d’eau, les genoux repliés sur elle. Bella s’en approcha lentement, observant les mouvements continus de son dos sous la respiration.

Elle effleura d’une main sûre les cheveux de la jeune fille, tout en s’asseyant juste à côté d’elle.

" Tu vas t’endormir si tu restes là., déclara-t-elle en lui souriant chaleureusement. "

[HJ pardon, c'est pas terrrible, mais j'ai pas tellement d'inspiration.. --" ]

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[je te réppondrait bientot ^^]

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