Gargouillis [Motoko et tous ceux qui le souhaitent ^^]

Alors qu'il s'était empiffré, autant le dire platement, comme un porc, Damian avait été réveillé en sursaut par un étrange gargouilli provenant de.... son ventre ?! Les yeux fixés sur son bedon, il s'assit et songea à un endroitoù il pourrait dénicher quelque chose à se mettre sous la dent. Il tira sa couette et s 'extirpa tant bien que mal de son lit, encore un peu endormi, tout en essyant de faire le moins de bruit possible pour ses voisins de chambre. Il bailla paresseusement et enfila sa robe de sorcier par dessus son pyjama à bisounours bleus. Fin prêt à aller vagabonder dans le grand château qui lui était encore peu connu durant la nuit, il devait être 1h du matin, il descendit les escaliers du dortoirs en grimaçant à chaque craquement de marche, Vodka sur l'épaule et se dirigea en silence vers la sortie.

Si ses souvenirs étaient bons et que la Gryffondor ne lui avait pas menti, les cuisines devaient se trouver au rez-de-chaussée... Autrement dit, il devait se farcir SEPT étages dans le noir et si possible sans se faire choper... Ce serait dommage d'avoir une retenue dès la première nuit passée au château.

Les couloirs étaient faiblement éclairés d'une lumière bleuâtre grâce aux larges fenêtres mais certains endroits restaient dans un noir total et assez effrayant.
-Heureusement qu't'es là, toi... marmonna-t-il à son rat, les yeux plissés afin de ne pas se trébucher alors qu'il descendait les escaliers en pleine pénombre.

Enfin ! Il était arrivé à destination ! Restait encore à trouve les cuisines proprement dites... Il soupira et réfléchit aux paroles de la jeune Gryffondor.
-Dans un couloir près d'un tableau avec une poire...
Après une demi-heure passée à tourner en rond, il dénicha un tableau représentant une coupe de fruits, dont une poire bien verte.
-C'est bien tout ça, mais maintenant, je fais quoi ?

Soudain, un craquement annonça l'arrivée de quelqu'un... Il était fichu ! Il se voyait déjà renvoyé au Japon à finir le reste de ses jours dans son école où il n'avait que des ennemis...

(Désolé du retard, j’ai un peu du mal à suivre tout mes topics en ce moment mdr^^)

Il faisait nuit noir dans ces cachots. Endroit qu’en temps normal j’apprécie énormément mais il faut avouer que lorsque l’obscurité de la nuit s’y logeait il était bien difficile d’y circuler sans s’y perdre ou se cogner contre un mur ou une statue quelconque. Mais il faut avouer qu’il fait déjà avoir une bonne raison pour vouloir circuler dans ces couloirs en pleine nuit, ca c’est bien vrai ! Mais c’était bien moi, je m’étais réveillé en sursaut poussé par l’envie d’aller grignoter quelque chose dans la cuisine de Poudlard qui bien entendu se trouvait à l’opposé de mon dortoir. Je m’étais donc levé en silence après avoir revêtus une longue cape noir par-dessus ma fine robe en soie noir qui me servait de pyjama. Ma cape me descendait jusqu’au cheville cachant ainsi ma demi-nudité. De plus cette dernière était composée d’une longue et large capuche qui me retombait même quelque fois devant le visage. Vêtue ainsi j’étais méconnaissable, surtout que j’avais pris un soin particulier à prendre ma seule cape qui n’était pas équipé du blason de ma maison. Après m’être également équipé de ma baguette que je cachais sous ma cape je sortis du dortoir sans me faire repérer. Une fois dans les couloirs, je murmurai un bref « lumos » et une lumière blanche se répandit autour de ma baguette me permettant de naviguer dans les couloirs un peu plus facilement. Je rasai les murs le plus discrètement possible, bien que si un professeur passait par là je serais pris au piège, enfin pas sur car je possédais bon nombre de ressources.

Quelques minutes plus tard j’arrivais dans le hall, je courus sans bruit, tel un félin en direction de la cuisine, de toute manière personne ne m’aurait entendus car j’étais pieds nus, chose que j’avais du juger pas bien important mais au final, si je croisais quelqu’un sa pourrais paraître comique pour la personne qui se trouverais face à moi.

*Ho et puis ce n’est pas grave, je lancerais un accio et bye bye les soucis !*

Sur ce, j’étais enfin arrivé dans le couloir ou se trouvais le tableau si attendus qui menais à la cuisine. Malheureusement pour moi, je distinguai une silhouette non loin de moi. Je m’arrêtai soudainement et éteignis ma baguette d’un geste sec et rapide. A le dévisager je compris que ce n’étais pas un professeur. Un grand soulagement se rependit en moi. C’est pourquoi je me mis à avancer à sa rencontre. Mon visage fermé et froid comme à mes habitudes.

[No problemo, ma p'tite Popo =D On fait relax]

Exaspéré d'avoir fait tant pour finalement manquer son objectif, Damian cogna doucement à trois reprises sa tête sur ce même tableau représentant la coupe de fruits. La poire, sous les coups faibles donnés par le Serdaigle se trémoussa e laissant échapper une espèce de gloussement.
-Stupide poire...
Agacé, il allait recommencer à agresser ce fichu fruit qui se foutait de sa tronche sans aucune discrétion quand un bruit se fit entendre. Une lumière flageolante était apparue... Pour s'éteindre brusquement un quart de seconde après.
*Meeeerrrddddeee. Mon estomac me perdra.*

Mais apparemment, la lumière devait provenir d'un élève puisqu'un professeur l'aurait déjà engueulé. Allumant sa propre baguette, Damian fit quelques pas dans le noir, le bars tendu en avant, et finit par illuminer une très jolie jeune fille dont la tête était recouverte d'une capuche noire.
Le Japonnais sourit, soulagé de voir que ce devait être, tout comme lui, une pauvre affamée en quête d'un peu de nourriture. Il remarqua que la blonde ne portait pas de chaussures, ce qui le fit sourire; lui non plus n'en portait pas.
-Salut, dit-il en chuchotant, le ton amical. Toi aussi, t'as été réveillée par ton ventre ?
Il tâtonna le sien en grimaçant et un gargouillis sourd résonna fort peu élégamment, ce qui le fit rire.
-Tu ne sais pas comment on entrecar mon ventre se plaint ? Je suis nouveau et je ne connais pas très bien le château...

Appuyé contre le mur d'une manière faisant jeune et stylée, les bords de son pyjama à Bisounours dépassant de sa cape cassait un peu l'air qu'il voulait se donner... Mais ça, il ne le savait pas et continuait à sourire à cette étrange fille vêtue de noire.

Effectivement c’était bien un élève. Ce dernier avait du comprendre la même chose de son côté car il s’était avancé jusqu’à moi. Une fois arrivé à ma hauteur, car bien entendu je ne m’étais pas bouger le derrière d’un millimètre, je pus reconnaître le jeune japonais d’on tout le monde parlait depuis son arrivée. En le regardant un peu plus en détails, je pus constater qu’effectivement il était plutôt mignon. Pour une fois toutes les filles de Serpentards ne racontaient pas des ragots à deux balles qui étaient bien entendu toujours faux. Son visage était fin et assez pâle. Il possédait des yeux magnifiques en amandes et d’un mélange de noir et marrons étrange qui ajoutaient une pointe de mystère à ce jeune homme. Mais ce qui me permit de le reconnaître rapidement était ses cheveux mi longs marron raides comme des baguettes, ce qui était assez rare pour un homme, lui donnant une touche de féminité. Il avait un style bien à lui, ce que j’appréciais bien. En baissant mon regard je puys remarquer la posture qu’il venait d’adopter, stylée et un peu Bad boy sur les bords, mais je ne pus m’empêcher de laisser un rire s’échapper de mes fines lèvres en voyant les bords d’un pyjama imprimer de bisounours bleu.

Après quelques secondes à rire dune voix cristalline, je remarquai avec étonnement qu’il était également pied nus, tout comme moi. Peut être étais-ce pour la même raison que moi : la discrétion, bine que à mon avis cela ne devait pas changer grand-chose, mais bon, après tout pourquoi pas ? A cet instant je croisai le regard du jeune asiatique qui venait de remarquer la même chose que moi. Je souriais discrètement. Mais rien ne sortit de ma bouche, je n’avais pas tellement l’intention de lui adresser la parole. Ce n’était pas tellement mon but quand je m’étais levé cette nuit. Je voulais grignoter quelque chose et un point c’est tout ! L’heure n’était pas à la discussion avec un Serdaigle. Raison de plus, tiens !

Mais l’étudiant avait l’air bien bavard contrairement à moi.

*Génial…*

Il était quoi ? Environ une heure du matin et lui il commençait déjà a me taper la discussion comme si il était midi. Moi la nuit je dormais, je n’avais pas tellement pour habitude de discuter avec des inconnus au milieu d’un couloir obscur à la recherche de la cuisine.
Agacé par toutes les questions que me lançait l’air de rien le jeune homme, je finis par lui répondre dans ton agacé :

" Salut…Oui je suis aussi à la recherche de la cuisine… mais qu’attends tu pour y entré ! "

Dis-je en désignant le tableau d’un signe du menton. Mais quelques secondes plus tard il me disait qu’il ne savait pas comment l’ouvrir. Nous voila bien propre car je n’étais jamais venus la nuit fouiller dans les placards de la cuisine de Poudlard. Non seulement il perturbait ma visite nocturne avec sa voix si charmante il faut l’avouer, mais en plus de ca, me voila avec un élève sur les bras qui ne connaît encore rien à l’établissement. Je lâchai un lourd soupir avant d’ajouter :

" Bon écoute, boucle là quelques secondes, le temps que je réfléchisse, car ca fait un sacré bout de temps que je n’ai pas mis les pieds dans ce coin du château… "

Je m’avançai tout en lui parlant en direction du tableau. Je posai ma main dessus, le regard pensif.

[Ouhooou ! Que de louanges élogieux à ma personne ! xD]

Lorsqu'il s'appuya contre le mur, il faut bien l'avouer, en se la pètant un peu sur les bords, Damian fut surpris d'entendre un rire, très joli, retentir. C'était la jeune fille blonde qui riait apparemment de lui, le syeux baissés vers les pans de son pantalon de pyjama dont le motif était... des bisounours. Il grimaça, jouant la comédie et dit:
-Faudrait que je m'achète un pyjama un peu plus classe... Ou alors torse-nu... J'aurais plus de succés, comme ça.

Il rit à son tour et rejeta en arrière une mèche de cheveux retombée devant ses yeux bridés, puis il fixa son regard sur cette étrange et mystérieuse élève si peu loquace et apparemment fortement moqueuse. Son capuchon cachait une grande partie de son visage mais il pu distinguer aisément un petit sourire narquois qui l'amusa au lieu de l'agacer. Il avait beau ignorer tout de cette fille, elle lui plaisait plutôt bien... Même s'il ne distinguait pas précisément ses traits, il pouvait les deviner fort harmonieux et raffinés. De plus, elle ne semblait pas appartenir à ce typer de filles qui ne font que glousser en échangeant des regards emplis de concupiscence au moindre garçon croisé.
Elle lui répondit sans grand enthousiasme ce qui lui tira un nouveau petit sourire. Pas commode, la blonde ! Avec un caractère pareil, il commencait déjà à deviner tout doucement la Maison dans laquelle elle devait être: Serpentard. C'était sa premièer nuit au château, et pourtant Damian avait dors et déjà remarqué les liens unissant ou, au contraire, séparant les Maisons de Poudlard. Il avait quelques préjugés sur les Serpentards pour s'être lui-même fait à moitié agressé dès son arrivée dans le château mais, cette fois, il décida de les oublier et de donner sa chance à la "sans doute Serpentarde" pour qu'elle fasse ses preuves.

Elle lui répondit carrément de la boucler ce qui le fit rire silencieusement. Prenant un air soudain sérieux et poli, il continua:
-Excusez-moi, Votre Majesté, je ne voulais en aucun cas perturber vos très royales pensées, dit-il d'un ton humble en s'inclinant exagérément.

Elle s'avança vers le tableau et passa à quelques centimètres de Damian qui put enfin distinguer ses traits sans difficulté à la lumière de sa baguette. Il en se gêna pas pour la dévisager et lui abaissa même son capuchon sur les épaules avec un sourire.
-C'est mieux comme ça.
Il la suivit et observa le tableau d'un air perplexe. Cette poire.... Que fallait-il encore faire avec ce fruit à la con qui semblait se fouttre sans arrêt de sa tronche ? Il l'effleura pensivement et provoqua par ce geste un nouveau spasme chez le fruit.
-C'est quoi ce truc...? se demanda-t-il en s'énervant un peu, fusillant d'un regard noir ce fruit insolent.
En pleine forme, le Serdaigle remarqua toutefois la fatigue de la supposée Serpentarde et, abandonnant l'inspection du tableau, décida de détailler à nouveau le visage de son interlocutrice. Blonde, yeux verts, traits fins, sourire narquois, air méprisant et hautain,... Elle était vraiment jolie et semblait ne pas s'apercevoir de l'examen qu'elle subissait, trop concentrée sur la vision de la coupe de fruits.
Après un long silence, Damian lança d'un ton badin:
-Tu crois qu'on y arrivera un jour ?

( Mdr, oui tu as vus ca ? ^^ En tout cas, j’adore ton rp, et désolé du retard, mais je n’avais même pas vus que tu m’avais répondu XD)

Le jeune homme face à moi ne semblait pas plus gêné que cela de voir que je n’avais pus retenir un rire lorsque j’avais découvert les petits bisounours bleu de son pyjama. Bien au contraire, il prit cela sur le ton de la rigolade. Je ne pus m’empêcher de réagir à ce qu’il venait de dire et déclara d’une voix moqueuse :

" Pour le pyjama, sa je n’en doute point, pour ce qui est de ta deuxième solution, cela tout dépends de toi ! "

Tout déclarant cela, mon regard passa de son visage jusqu’au bas de son torse pour imager un peu plus mes propos, bien qu’il ne m’avait pas tellement l’air d’être débile bien au contraire.
Quelques secondes plus tard, sa réaction face aux expressions de mon visage, m’étonna fortement. Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il réagisse aussi, en temps normal, c’était toujours la même chose : une réaction plutôt violente. Peut être étais-ce, ce que je cherchais au près de tout le monde après tout. Les enquiquiner et les pousser à bout pour qu’ils commentent une faute qui ne leur sera jamais pardonné. Oui c’était cela, et je le savais, mais au fur et à mesure c’était devenu pour moi comme un automatisme.
D’ailleurs en pensant à cela, il devait me regarder avec précision car avec ma large capuche il ne devait surement pas y voir grand-chose dans l’obscurité présente depuis le début de notre rencontre. Déjà que moi-même avec ses longues mèches de cheveux lui retombant devant les yeux, j’avais du mal à bien distinguer ses fins traits dans le noir du couloir. Il était étonnant.

Ma réponse si peu poli apparemment ne perturba en aucun point l’étudiant, qui au contraire avec un air sérieux me nomma « majesté » tout en faisant une petite courbette à l’ancienne. On pourrait bientôt se croire dans une cour de bourgeois dans un château au moyen Age.
A quoi jouait-il, je n’en savais rien, mais je finirais bien par le savoir. A moins que ce ne soit tout simplement sa personnalité qui était ainsi. J’avais encore rarement croisé quelqu’un avec un humour si fort et bien tourné, mais comme dit le dicton « il y a une première à tout ».
Malgré la surprise passée, je le regardais sans bouger, les yeux gros comme des soucoupes.
Je n’allai décidément jamais pouvoir me rappeler de cette fichue manière bien particulière d’ouvrir cette porte imbécile. D’ailleurs comme pour me chercher, il abaissa ma capuche laissant retomber ma longue chevelure ondulé et doré dans mon dos. Je lui lançai un regard mauvais et froid mais n’ouvris pas la bouche. Mais je décidais de me reconnecter sur ma tache première qui était d’ouvrir cette fichue porte. C’est que l’appel de la nourriture était bien trop fort et je ne souhaitais pas tellement passer toute ma soirée dans ce couloir.

L’asiatique se trouvait toujours à mes côtés. Pour une fois il ne parlait pas ni ne bougeait. Ce qui était une grande première. C’était un instant que j’attendais pour pouvoir mieux réfléchir. Déjà que la concentration n’était pas mon point fort, alors si un plus un zigoto se pavanait à mes côtés forcément ca n’allait pas aller. Mais apparemment il avait l’air d’avoir enfin compris le message. Satisfaite je m’approchai un peu plus de la toile. A cet instant, ce Serdaigle me lança une remarque mais je n’y fis pas attention. C’était un Serdaigle dans toute sa splendeur, alors autant ne pas faire attention à ces remarques sans importance. Malgré cela se fus cet étrange homme en frôlant de nouveau la poire qu’une idée me vint en tête. Il l’avait touché et elle avait rie comme précédemment mais en plus fort. Du moins c’était l’impression que me donnait le volume sonore qui me parvenait jusqu’à mes oreilles. Je m’avançai donc encore de quelques centimètres et m’appuya sans gène sur la toile et avec mes deux mains pâle je me mis à chatouiller la poire de la coupe de fruits. Cette dernière partie dans un fou rire exaspérant et une petite poignée apparue.

*Enfin ! Victoire !*

Avec un sourire et sans me retourné je saisis cette dernière et fit une petite pression pour ouvrir la porte. Le tableau coulissa en silence. Je m’engouffrai à sa suite sans jeter un coup d’œil derrière moi.

[Argh mais je vais mouriiiiiir, c'est trop looooong xD]

Les paroles de la Serpentard, suite à sa vanne complètement débile sur son pyjama aux Bisounours bleus qui était pourtant très à la mode au Japon, tirèrent un sourire fin et malicieux au Serdaigle. Le regard vert, tout particulièrement, fixé sur son torse, l'avait laissé tout à sa joie.
Une petite coquine, cette blonde. Malheureusement pour elle, Damian était du genre exhibistionniste et montrer son corps ne le dérangeait pas le moins du monde. Surtout dans une pareille situation, à savoir seul avec une jolie fille vêtue de soie noire, dans un couloir désert au beau milieu de la nuit.
Avec le plus grand sérieux, il lui répondit en déboutonnant son tant aimé pyjama:
-Ah mais, tu peux vérifier par toi-même si tu veux...

Il ne pu s'empêcher de retenir un rire et cessa sa "déboutonnation" du pyjama sacré en se fouttant un poing dans la bouche. Ce n'était pas vraiment le moment d'attirer un Professeur ou le vieux machin dégueu et puant qui répondait au nom de Rusard. En effet, les deux élèves ne seraient pas très bien vus, une fille en lingerie fine et un débile en Bisounours bleus qui étaient en train de se chamailler comme des enfants devant ces chiantes de Cuisines qui en voulaient pas satisfaire leurs estomacs vides. Sans parler des rumeurs atroces que ça entraînerait, bien sûr ! En une nuit, tout le château serait alerté et les moqueries iraient bon train.
Mais, après tout, Damian s'en fichait éperduemment de toutes ces conneries...Ils pouvaient bien dire ce qu'il voulait, cette bande de jaloux. De plus, ce n'était pas comme si la Serpentard eût été moche et pleine de boutons, bien au contraire.

Lorsqu'il eut cessé de jouer les nobles de la Cour Impériale s'inclinant devant sa Majesté la Reine Impériale, il se redressa et surprit le regard interloqué de la jeune blonde où nageait la perplexité. Apparemment, elle n'avait pas l'habitude se retrouver face à un "hurluberlu" pareil. Damian eut un élan de pitié envers elle et ne put s'empêcher de seccouer la tête d 'un air désolé: elle ne devait pas rire souvent avec ces Serpentards tellement arrogants et prétentieux. Il se promit d'arranger cela en la pourchassant dans tout le château, avec ces conneries habituelles.

A présent en face de la toile, elle semblait absorbée dans sa contemplation et plongée dans de pensées obscures dirigées contre la porte cachée rebelle. Son air sérieux et concentré fit (encore :p) sourire malicieusement Damian qui s'approcha tout près d'elle, dans son dos. Elle ne l'avait pas remarqué, semblant l'avoir extrait de son cerveau depuis qu'il ne parlait plus.
Soudain, sans rien pour l'envisager, elle se mit à chatouiller la poire qui éclata de rire et alarma Damian: elle était folel ou quoi ?! Elle voulait vraiment les faire repérer ?!

A la grande surprise du Serdaigle, une poignée apparut au niveau de la poire qui s'immobilisa. Toujours ahuri par cette apparition totalement imprévue, il cligna des yeux puis reporta son regard sur la Serpentard.
-Ah ouaiiiis.
Mais la jeune fille était déjà entrée dans la pièce cachée, silencieuse. Sans hésiter, Damian se faufila à sa suite.

La pièce était dans le noir complet. Pas un bruit. Ce silence et cette oppressante pénombre fit naître chez le Japonnais un sentiment de malaise. Des frissons lui parcoururent l'échine et les petits poils dans sa nuque se dressèrent. Enfin, il eut la bonne et merveilleuse idée d'allumer sa baguette.
-Lumos, murmura-t-il.
Aussitôt, la grande pièce s'éclaircit et la pénombre diminua. Elle était constituée de spacieuses cuisines et regorgeait des mets les plus divers. Damian nota l'incroyable propreté des lieux mais aussi... Une innombrable quantité de paires d'yeux globuleux qui les fixaient avec curiosité.
-AAAAAAAAHHHHH !

Damian ne s'était pas vraiment attendu à ça... La respiration rapide, il se força au calme et reprit peu à peu son semblant de dignité qui lui restait. Ce n'étaient que des Elfes de maison. Une multitude d'Elfes de maison...

( Mais non, mais non ma ptite Ludi’, ne t’inquiète pas lol)

Lors du déboutonnage de l exhibitionniste aux bisounours bleu, je ne pus retenir un sourire amusé qui laissait découvrir une belle rangés de dents extra white (sourire goldcate total XD).
Je m’approchai de lui intrigué par son petit manège. Je le détaillai sans gène. D’ailleurs il avait bien l’air de l’avoir remarqué, alors pourquoi me gêner à présent ? Du peu que je pus voir, il était plutôt bien bâti le petit rigolo. Je relevai mes yeux vers son visage, plongeant mon regard clairs dans le siens. Nous ne devions être plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Et d’une voix grave mais sensuel je lui chuchotai :


" Plutôt pas mal, j’avoue, cependant… "


Et d’un geste rapide je lui refermai son fameux pyjama, lui effleurant le torse de mes doigts fins et glacés. Puis je me retournai rapidement, mes longs cheveux ayant une légère odeur fruité passèrent rapidement sous le nez du Serdaigle. Quand soudainement, un rire cristallin retentit. Je fis volte face et allait porter ma main à sa bouche mais il fut plus rapide et se fourra le poing dans la bouche. Ma main recouvra donc la sienne. Mon regard croisa à nouveau le sien, mais j’eus vite fait de le détourner et de m’éloigner à grands pas de nouveau vers la porte de cuisine.


Au bout de quelques secondes, j’avais trouvé enfin la solution. Après un gloussement horrible à vous glacer le sang, une poignée était apparue. Je m’en étais saisi rapidement. Je ne sentais effectivement pas, le regard que portais Damian sur moi. Après tout, j’étais habitué, sans trop vouloir me vanter bien sur, mais déjà le fait que je sois une Serpentard faisait que je ne passais pas inaperçue, les tenus que je portais me permettait d’être vu de loin alors après être en petite tenue en soie dans un couloir en compagnie d’un élève d’un même âge ou à peine plus âgé que moi ne pouvait pas changer la donne. Enfin bref, une fois que j’eus poussé la porte rapidement, je m’engouffrai dans une pièce aussi sombre qu’à l’intérieur d’un four. Heureusement que je n’étais pas claustrophobe, sinon il y aurait bien longtemps que j’aurais fais demi-tour. Mais la faim au ventre, je ne voulais reculer pour rien au monde. Je m’avançais donc à tâtons, quand une lumière surgi de l’obscurité, mais je n’eus pas peur, j’avais bien reconnus la voix de l’asiatique. Ce dernier, comme je m’y étais attendue, hurla comme un débile apeuré en voyant les Elfes de maisons tout autour de nous. Ils savaient dut nous entendre entrer dans leur cuisine et étaient venus en bon serviteurs nous demander ce que nous désirions. Je ne pus m’empêcher de faire cette remarque au clown qui m’accompagnait :


" Ce ne sont que des Elfes de maisons, imbéciles ! N’hurle pas comme ca ! Ce n’est pas parce qu’on est dans la cuisine que personne peut nous entendre ! "


Après lui avoir parlé assez durement, je pensais subitement qu’il ne connaissait peut être pas ce genre de créatures d’où il venait. Et que donc j’aurais peut être du être un peu plus calme. Mais après tout, personne ne l’avait obligé à me suivre. C’est pourquoi je m’approchai d’un Elfe qui se trouvait un peu plus en avant des autres et lui demanda si il ne pouvait pas me ramener des restes du diner. Je n’étais pas tellement exigeante et je ne tenais pas tellement à me bourrer la pence et prendre des kilos. Je m’avançais vers une grande table et m’y installa.


Quelques minutes passèrent et la fatigue se manifestait enfin, bien qu’à présent je n’en voyais pas l’utilité. Je m’accoudais donc contre la table, ma tête posé délicatement dans la paume de ma main gauche. Je regardais le mur en face de moi, plonger dans mes réflexions je n’avais pas remarqué la lumière blanche du clair de lune qui éclairait légèrement mon visage pâle à travers la petite vitre de la pièce.