Poudlard-School
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 « La lâcheté commence là où s'arrête la puissance... » [ FE ]

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MessageSujet: « La lâcheté commence là où s'arrête la puissance... » [ FE ]   « La lâcheté commence là où s'arrête la puissance... » [ FE ] Icon_minitimeJeu 2 Juil - 0:40

    « Le temps passe vite quand on s’amuse » … Moui. Rapide & simpliste. C’était plutôt une phrase en l’air. Quelque chose pour ne rien dire en fait. parce que j’avais beau avoir pris du bon temps pendant le cours d’arithmancie… on ne pouvait pas dire que je n’avais pas vu les minutes défiler. De longues et fastidieuses minutes qui s’écoulaient en heures. Que quelqu’un m’arrête si je me trompe… Mais les citations du genre « Le malheur est à la portée de tout le monde » sont fausses.

    Elles bouffent la vie, elles aveuglent. Mais ce n’est pas vrai. Le malheur s’abat toujours sur les mêmes. Du moins, ce fut ce que je voyais moi, de mes yeux d’enfants désabusée. Comme certaines phrases fétiches auxquelles je croyais enfant qui m’ont définitivement désillusionnée. Elles m’ont endormie pour mieux m’achever. Ahem. Non, c’pas très gai c’que je raconte. Tant pis, je ne cherchais pas à l’être.

    La vie, c’est le mal. Croire en la vie c’est encore pire. Moi d’ailleurs, je ne crois plus en rien. Je ne crois qu’en moi, je ne veux plus croire qu’en moi. Parce qu’un jour, quelqu’un m’a dit. « Chelsey, n’y pas qu’en nous qu’il y a de la force, mais aussi les forces qui nous entourent ». Mais ces forces là, m’ont donné le courage de continuer en tout cas, et pour ça, je leur en suis reconnaissante, à vie. Oui, je suis hargneuse, vindicative et tout c’qu’on voudra ; je suis tout c’que vous raconteront les mauvaises langues qui déversent sur moi leur venin sans grief, mais mon amour, ma reconnaissance sont aussi puissantes que ma haine et mes ressentiments. Ils durent. Bref, maintenant, je vais arrêter, je pense que je vous ai suffisamment déprimé pour la journée, et je m’en excuse platement à la face du monde. Hem. Non, c’est bon, je me tais. –‘


    - Que fais-tu de l’amour de ta mère que tu as bafoué en manquant l’oublier… ? Que fais-tu de l’amour pour ton propre sang ?

    - Je n'ai pas de sang. Quand on en a plus, on ne peut pas le salir...


    - Regarde toi, regarde ce que tu as fais de notre famille. Petite, tu étais trop jeune pour comprendre, maintenant, je pense que tu me comprends. J'ai été assez clair... Petite fille... Qui n'est plus la mienne...

    Regard triste, regard bouffé par la haine, désillusionné. Quant à moi, les yeux embués de larmes que je refusais de laisser couler, le regard toujours rivé sur mes baskets noires, le sol de chez moi je le connaissais par coeur au bout d'un moment. Pourquoi m'en vouloir ... ? Pourquoi me renier, pourquoi m'ignorer, m'agresser après tatn d'années... ? J'étais si jeune... Puis... Pourquoi me culpabiliser, je fais ça très bien toute seule.

    - Oui. S'il me reste encore une qualité.... C'est de comprendre et de réagir à c'qu'on peut me dire...

    Voilà. Voilà à quoi ressemblaient ses soirées chez mon père. Enfin, chez moi. Non, mon ex-chez moi. Mon ex-toit, le nid qui m’a abrité petite marmotte. Parce qu’à présent… Rares sont les fois où j’y passe encore le plus fin de mes cheveux dorés. Chez moi, maintenant, c’est Poudlard.

    Et oui oublier. Moi. J’ai failli oublier ma mère. J’ai manqué oublier son visage, son sourire. Je ne m’en rappelle plus très bien. Honte à moi. J’ai honte en y songeant. Que dire pour ma défense ? Que dire pour sa défense lorsqu’on n’a pas de défense ? Je n’ai aucune excuse et je le sais. En revanche, ce qui est franchement étrange, c’est que je me souvienne parfaitement de certains détails insignifiants. Enfin, insignifiants…

    La façon dont elle appliquait son rouge à lèvre, sa manière bien à elle de se mettre du parfum. Le soir, elle venait m’embrasser, ça sentait si bon… J’en humais l’odeur longtemps après son départ. Mais moi, bizarre… ? Moi folle ? Oui, peut-être un peu. Mais pas tant que ça sûrement, puisque j’ose encore le reconnaître, je ne suis donc sans doute pas aussi démente que j’en donne l’air… Si ? De toute façon, ce n’est pas à vous de me juger. Ni vous, ni à moi. A personne. Si, au dieu qui m’a créé. Regarde moi, regarde comment tu as fait ta poupée de cire… Je suis tellement misérable. Je ne mériterais rien. Ni rien, ni personne, ni gloire, ni beauté, ni amour.

    Non, Chelsey, reprends-toi. Tu es LA Serpentarde, tu es LA meilleure. Tu es TOUT. Oui, petite voix, je te suis, je t’écoute, je suis tout & rien en même temps… Comme je suis forte. J’ai bien mérité ma place chez les verts & argents, oh ça oui. Je ne le regrette pas. Jamais.

    Sorcière, sorcière… J’aurais vécu quelques siècles plus tôt… J’aurais été cramée sur un bucher. Brûlée vive devant une foule de forains enragés, sous les émeutes de gens en délires et brandissant vers moi leurs fourches pointues comme pour désigner le diable. C’était en y repensant que j’étais bien satisfaite de ne pas être née plus tôt. Même si le cas échéant, j’aurais pu mourir plus vite et être libérée plus rapidement… Quelqu’un a fait les hommes moins puissants que Lucifer. Est-ce notre faute ? Non, mais pourquoi Satan ? Pourquoi Lucifer ? Pourquoi ne pas me rappeler auprès de vous ? *baff* C’bon, j’ai fini de vous déprimer. -__-

    Bref. Tous ces détails… Affriolants, non, ne dites pas le contraire, je vous ai vu sourire… Je m’écrase. De toute façon, on ne veut pas l’avis de rien non ? Je m’écrase une nouvelle fois. Et jusqu'à la fin du post… Du moins, j’essaie. Hem. Où aller… ? Que faire, qui importuner, qui aller voir ? Sur qui faire pleuvoir la haine et le mépris qui restaient en travers de ma gorge ? En un mot ; l’ennui était de taille et la réponse bien cachée. Victime innocente de l’ennui, victime chaste et naïve que je suis ?... Oui, j’en fais peut-être un peu trop… Je me calme. Et je reprends donc. Ou je ne reprends pas, carrément.

    Bibliothèque ? Non. Avec tous les livres qui s’y trouvaient, j’aurais pu attraper une indigestion notoire… Ahem. Oui, c’était souvent bien connu, la plupart des Serpentards se découvraient littéralement allergiques aux bouquins et aux manuscrits lorsque ceux-ci ne les intéressent pas. Entendons par intéresser, le verbe technique, à savoir, ne pas les regarder, ne pas les évoquer. Tout ce qui ne se rapportait pas à eux les blasait. En tout cas, pour certains, je n’ai pas dit pour tous, heureusement pour les sorciers. Moi… Je balançais entre les deux. A cheval sur les règles, je les respectais comme je les enfreignais sans le moindre remords.

    Bref, comble de tout ça,… le silence. Il est vrai que je l’aime le silence, agoraphobie… Agoraphobie quand tu nous tiens… Mais je le trouvais stressant et… Frustrant à la bibliothèque. Oui, c’est le mot qui lui convenait. Frustrant. Et comme si tout ça ne suffisait pas, les regards fugaces mais suspicieux de madame Pince à chaque pincement de nos lèvres, ses cheveux dressés et son oreille tendue à chaque froissement de page entre nos doigts… Bref, l’horreur au quotidien. Je plaignais Granger… Ahem. Oui, oui, pourquoi ces yeux de serpents… Il m’arrivait en effet quelquefois de me montrer encline à la compassion quand bon me semblait.

    Et là… Il me semblait justement. Pauvres tous ceux qui y trouvaient refuge d’ailleurs dans cette… Antre… Dans cette fameuse bibliothèque dans laquelle je ne mettais qu’un demi-pied par an. Et encore… C’était beaucoup dire. Disons que plus je m’en tenais éloignée, mieux je me portais. Bref. J’en ai assez bavassé pour le moment de ce lieu maudit. Quoique maudit… J’aimais écrire, j’aimais lire, je ne haïssais pas cependant les études pour autant… Mais …. C’était cette atmosphère lourde et pesante qui jouait.

    Non, bien au contraire, la littérature… Si je n’eus pas été sorcière,…. J’en aurais fait mon métier… sans nul doute. Ecrire, inventer des histoires, les coucher sur une feuille de parchemin ou sur une machine à écrire, quoi de plus beau… ? #Comme dit la chanson…# Si je renaissais sous forme charnelle une deuxième fois,… Je voudrais être artiste. J’aurais voulu être artiste. Pour pouvoir inventer ma vie. Et écrire, je le faisais. Je le fais encore aujourd’hui.

    Et à mes personnages, je fais vivre le martyr. Celui que je vécus enfant, calvaire d’une petite fille décimée par la peur, frémissant de terreur sous les ombres machiavéliques des arbres dans la nuit, malmenée par le destin et rongée par la culpabilité. Non, il faut quand même que j’arrête de faire ma cosette… Je ne suis pas si malheureuse que ça… Il y a bien pire. Je relativise, mais souvent c’est dur. Puis… Est-ce vraiment ma faute de me prendre pour le centre du monde ? Quand je pense qu’il n’y en a pas ? Et que je suis cinglée ? Déglinguée ? Ravagée ?

    A mes personnages je créais la vie que j’aurais aimé avoir… Celle que je n’ai jamais eue. Une vie moldue, une vie loin de tout. Mon rêve. Mais je suis sorcière. Je n’ai certes pas à m’en plaindre, loin de moi cette pensée… Je suis fière, honorée d’être entrée dans la grande famille des sorciers, mais… Je sais que je vivrai certainement de fabuleuses choses, je goûterai à d’innombrables merveilles que les autres enfants moldus ne pourront pas connaître. Mais certaines choses comme… La vie de famille, l’abri des plus sataniques sorciers, tels que Voldemort, Bellatrix et j’en passe… Mais d’un autre côté… J’aurais bien agrandi leurs rangs moi. Je suis tellement. Vengeance, vengeance, vengeance. Haine, haine, haine. Oui, j’aurais toutes les qualités qu’un mangemort pouvait avoir.

    Une mouche. Deux même. Plusieurs… Ahem. C’est palpitant n’est-ce pas… ? Ne niez pas, je vous ai vu ronfler. Pour un peu, faudrait sortir la caméra et tout enregistrer... Bref. Passons. Action à présent. Moteuuuur ! Ta g* Chelsey. -__-‘

    L’air sifflait. Sifflait et persifflait dans mes oreilles comme une fourchette crissant sur de bord d’une assiette. Ah, ça me rappelait ma tante et sa voix de crécelle… Aherm. Petite parenthèse que je referme maintenant. Mon corps se crispait lui aussi, j’eus l’impression que mes muscles se tendaient, que ma respiration se faisait de plus en plus saccadée. J’eus le sentiment d’étouffement, comme un poids sur ma poitrine. Mais non. Tout ça était uniquement nerveux bien entendu. Ah oui, moi, faut pas me le répéter souvent, je me laisserais facilement aller à l’angoisse et à l’affliction. Ce sont mes vices à moi. Ne me demandez pas de changer, je suis comme je suis, et je suis une fille stressée de nature. Anxieuse oui, c’est ça, je cherchais le mot. Toujours.


    - Maman ! Mamaaaaaaan ! Euuh ! Où est ma maman quand j'ai besoin d'elle... ? Me suis fait mal.

    Gémissement, voix criarde et braillarde que j’apparentai à un élève en… Bas âge… ? Ahem. Je l’aurais facilement classé parmi les première, deuxième années, facilement. Je me retournai. Et je l’entendis plus nettement. Sa voix portait cependant au petit mioche. Petit… Enfant. Je HAIS les enfants. Ils me raccrochent à celui que j’étais, que je fus et qui soufra tant. Ils me raccrochent à ma culpabilité et m’enchaînent à mon désir de m’enfuir du malheur. Je les HAIS. C’est peut-être pour ça. Enfin, quand je déclame sans peine et sans état d’âme ces phrases… Je ne parle pas pour tous évidemment, il y a quelques exceptions. Heureusement soit dit en passant, sinon, je vivrais dans un désert humain. Sans amis, entourée que de gens qui me ressemblent. Ne faut pas croire, je suis pas toujours comme ça… C’est dans mes mauvais jours seulement...

    Je m’approche, m’assois clandestinement et discrètement sur le banc où il avait posé ses petites fesses rondelettes. Moi, regard obscène ? Noooon, voyons, ce n’est pas dans ma nature. .. Qu’est-ce qui est dans ma nature déjà ? Hum. Il se tourne vers moi. Enfin, il a remarqué ma… Douce et chaleureuse présence. Je jette subrepticement un regard intéressé sur sa main. Non, je ne fais pas encore dans le détournement de mineur… Sachant que j’en suis une également. C’que tu peux débiter comme inepties Chelsey parfois, c’est affligeant… Et tu te parles à toi-même… C’est effrayant aussi. M’enfin, folle et fière de l’être eeein, libre à toi.

    Non, sa main. Je la fixai. Elle attirait mes yeux, qui moi ? Fétichiste des mains ? Non, pas vraiment. Je trouvais même que ce n’était pas ce que l’être humain avait de plus beau… Mais fâcheuse tendance à la perversité, oui. Enfin, pas dans le sens que vous vous imaginez… Ne vous faites pas de films eeein ? Je ne suis pas comme ça. Mais tendance pathologique à faire le mal… En éprouvant du plaisir…

    J’ai honte, j'ai tellement honte parfois... Mais je l’approuve. je suis comme ça, mais UNIQUEMENT dans mes journées grises, voire noires. Sombres quoi. Celles, entre parenthèses, qui m'arrivaient souvent et qui obscurcissaient ma vie. Je suis une sadique née. Non. Née ce n’est pas le mot adéquat. Puisqu’en venant au monde, je n’étais pas comme ça. Mes parents ne m’ont aucunement conçue ni même élevée ainsi, autant pour eux. Mais je le suis devenue. Folle, sadique et manipulatrice. Oui, j’ai toutes mes chances de me faire accepter chez les mangemorts moi.

    Parenthèse refermée de nouveau. J’en reviens au première année. Sa main éraflée, son sang semi-séché sur lequel coulait ses larmes perlant de ses yeux bleus clairs, me fit pitié, c’est pour ça. Il avait dû s’être blessé,… esquinté serait plus exact, je n’emploierai ce terme là que pour désigner de plus profondes entailles quand même… là, c’était sincèrement rien. Pas de quoi rameuter la population. Mais il pleurait. Enfant aussi, j’aurais peut-être pleuré… Allez savoir. D’un geste succinct et certain, je passai ma main sous son menton pour lui relever délicatement la tête.

    Voyez, je ne suis pas si méchante que ça, si ? Je me tais. Au contact de ma peau, le garçon cessa de pleurer. Instinctivement, je lui murmurai gentiment. Oui, je devais être dans un jour blanc… Un jour de bonté aujourd’hui… Ou… A moins que je n’aie enfin un cœur ? Non, ça impossible… Quoique rien n’est impossible. Impossible n’est pas français. Heu, anglais. Enfin, j’me comprends.


    - Ne pleures pas, tu ne t’es pas fait mal…. ça va partir avec le temps, tu n’auras même pas de cicatrices, je puis te l’assurer…

    Moi, aimable ? C'est que vous ne me connaissez pas depuis assez longtemps... Ou alors c’était une grande première. J’aurais eu un journal sous la main, je me serais empressée de le noter d’une encre indélébile. Parce que je devais bien avouer que ça ne m’arrivait pas si souvent que ça en fait. Bref, l’enfant consolé, sa silhouette disparue dans les obscurités et les recoins du couloir… Je me retrouvai seule. Pas pour longtemps pourtant. Déjà… j’entendais des pas marteler le sol marbré.
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